Hockey: Miki Delàs garde de très bons souvenirs de notre pays
Le capitaine de la sélection espagnole joue son dernier championnat d’Europe.
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Publié le 04-06-2021 à 17h38 - Mis à jour le 05-06-2021 à 07h09
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Les amateurs de hockey belge n’ont évidemment pas oublié Miki Delàs, qui a arpenté pendant cinq saisons les terrains belges sous le maillot de l’Antwerp, dont il porta même le brassard de capitaine, avant de retourner dans sa Catalogne natale.
Le sympathique Catalan n’a laissé que de bons souvenirs, et c’est très réciproque d’ailleurs. "J’étais arrivé pour jouer une saison, et finalement je suis resté cinq ans, c’est donc que ça m’a plu, constate-t-il. En 2019, nous avions réussi un très bon tournoi, battant les Hollandais en demi-finale en jouant à notre meilleur niveau. Anvers est en plus une très chouette ville où j’ai gardé plein d’amis avec lesquels je suis encore en contact. Espérons que nous pourrons faire aussi bien à Amstelveen."
Où le premier adversaire sera donc les Red Lions. "Tout le monde sait que la Belgique a la meilleure équipe du monde. Physiquement, techniquement et tactiquement, votre équipe est redoutable et les joueurs ont l’habitude de jouer ensemble. Nos derniers résultats contre eux ne sont pas bons, mais nous avons appris de nos erreurs et on va mettre au point une stratégie pour être le plus solides possible."
Un riche passé
Championne d’Europe en 2005 à Leipzig à l’issue d’une fin de match extraordinaire contre les Hollandais, l’Espagne a aussi gagné en 1974 et terminé trois fois finaliste, en 2003, 2007 et 2019. Elle présente une équipe très expérimentée. "Cela peut être un avantage ou un inconvénient, selon la manière dont on l’envisage", reprend le capitaine espagnol. "Nous avons pas mal de maturité dans l’équipe, mais aussi quelques jeunes qui montent, et je pense que nous avons un bon mélange des deux. Et contrairement à certains tournois dans le passé, nous nous sommes bien entraînés."
Quoi qu’il en soit, de nombreux départs sont attendus après les JO : le gardien de but emblématique Quico Cortes (seul survivant de l’équipe championne de 2005), le spécialiste du pc Pau Quemada, également bien connu en Belgique, mais aussi David Alegre ou Pep Romeu arrêteront leur carrière après les JO. "C’est la raison pour laquelle nous aimerions terminer en beauté une carrière qui est riche de plein de bons moments", se souvient le Catalan. "Nous aimerions terminer sur une médaille." Pourquoi pas ?