Les Red Panthers ont bien réagi après leur défaite: "Proche de notre niveau de la Pro League"

Les Belges, qui n’ont jamais douté face aux Japonaises, terminent la phase de poule à la 2e place ce qui les contraint de passer par un cross-over abordable face au Chili samedi.

Les Red Panthers ont bien réagi après leur défaite: "Proche de notre niveau de la Pro League"
©BELGA

Les Red Panthers ont achevé la phase de poule de cette Coupe du monde par un large succès face au Japon (0-3. Une victoire qui les maintient à la deuxième place, derrière l’Australie.

Face aux Japonaises, les Belges ont d'abord montré qu'elles avaient évacué la déception de leur revers mardi soir contre les Australiennes. "Ce n'est pas le staff qui devait nous garder dans le tournoi", nuance Ambre Ballenghien qui a marqué son premier but du tournoi face au Japon. "C'est le boulot de l'équipe qui est sur le terrain et qui voulait répondre d'une seule voix."

Dès les premières minutes, les Reds ont posé leur structure pour faire bouger le bloc japonais. Les Asiatiques étaient vives et très présentes dans les duels. "Nous devions gagner absolument, commence Justine Rasir. Nous sommes montées sur le terrain avec une grande confiance en nous et une belle énergie. Nous avions bien analysé le jeu des Japonaises. Personne n'a été surpris. De toute façon, nous étions surtout concentrées sur notre press et notre système."

Après un round d’observation d’un quart-temps, les Panthers ont passé la seconde en se créant quelques occasions de tirs et en transformant leur deuxième pc via l’inévitable Vanden Borre à la 24e minute.

Dès cet instant, les Belges ont maintenu leur adversaire à distance de leur cercle. "Depuis le début du tournoi, notre défense est monstrueuse. C'est le fruit de six mois de travail, poursuit Justine Rasir. Notre ligne défensive se positionne très souvent devant l'adversaire. Les filles ne commettent que très peu de fautes. On le voit sur les pc défensifs : un contre le Japon et zéro contre l'Australie."

En deuxième période, les Belges ont fait la différence sur… pc, ce qui les avait tellement handicapés contre l'Australie (0/8). "Le point le plus positif, c'est notre pc. Trois buts sur six pc. Cela fait du bien. Nous aurions pu mettre des goals de champs. Je pense que nous devons améliorer notre efficacité dans le cercle adverse", analyse encore Justine Rasir. "Nous envoyons des balles dans le cercle, mais les attaquantes ne parviennent pas assez à être devant leur adversaire. Beaucoup de balles dans le cercle sont mortes."

Au fil des trois matchs de poule, les Reds ont grandi. Elles ont pu montrer leur véritable visage par moments. "Contre le Japon, nous avons eu un niveau qui ressemblait à celui de la Pro League", dit Louise Versavel. "Nous avons été plus agressives."

Pour Judith Vandermeiren, la leçon du jour venait du mental. "J'ai apprécié notre réaction par rapport à la déception de mardi soir. Nous étions fort déçues après notre défaite contre l'Australie. Nous avons toutes refusé de baisser les bras. Nous n'avons rien calculé face au Japon. Nous avons juste tout donné. Point. Barre."

Samedi, elles afficheront la même détermination au moment de défier le Chili en cross-over.

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