D1 : l'Antwerp surpris par le Langeveld à la dernière seconde, De Moor sauve Namur

Antwerp – Langeveld 4-4

La plus grande surprisede cette première journée de championnat est venue de l'Antwerp. Le descendant de Division Honneur a été accroché par une courageuse équipe du Langeveld. Si les Anversois ont dominé l'ensemble de la rencontre en multpliant les entrées de cercle et les tirs, le Ucclois ont été exceptionnels au niveau de l'efficacité. Après avoir ouvert le score, l'Antwerp a encaissé deux buts avant la pause. "Sur le 1-1, on récupère la balle. On part en contre. Je reçois la balle bord de cercle et je shot en revers", explique le buteur Thibault Van Haelen qui doublait la mise. "Je reçois un assist de Verelst. Son centre croisé arrive sur mon stick. Je suis seul face au gardien sur le point de stroke et je la reprends en un temps."

En deuxième période, l'Antwerp pensait avoir fait le plus dur en passant de 1-2 à 4-2. "Nous mettons un stroke et trois goals de champs", explique Niels Van Straaten qui confirme l'efficacité du Lang. "Le score est forcé. Nous dominons le match. Nous encaissons sur pc à la dernière seconde. Notre préparation a été bonne. L'équipe a peu changé malgré les 4 départs. Nous sommes prêts pour nous battre pour remonter en DH dès la fin de saison."

Du côté du Langeveld, la DH n'est pas dans le viseur, mais le top 8 est un objectif réaliste. "Il faut finir dans le top 8 car le play-down sera chaud avec quatre descendants et un barragiste. Nous avons pris un point bonus à l'Antwerp. Nous recevons dimanche prochain le Beerschot, l'autre descendant", poursuit Thibault Van Haelen. "Nous avons pris de la confiance. Nous avons marqué sur nos deux pc dont un qui a donné un stroke pour une faute du line-stop. Marquer un pc à la dernière seconde pour arracher un point fait du bien. Nous avons célébré comme si nous avions remporté le plus grand match de la saison. Cela boost un maximum. En face, il y avait notamment Sander Baart dans le milieu."

Wellington - Pingouin 2-4

A Uccle, les spectateurs ont assisté à un match de reprise classique qui opposait deux équipes assez jeunes. La rencontre pouvait filer dans tous les sens. Le début de la partie est à mettre à l’actif du Wellington. Le Pingouin a laissé passer l’orage tout en restant dans la structure. Sur pc, le Well prenait l’avance une première fois, mais les Nivellois revenaient via un shot en revers de Vandiest qui était stoppé par le gardien, mais Henrotte était sur le rebond. Si les Ucclois ont repris l’avance au marquoir, les Nivellois ont achevé le match en boulet de canon avec trois buts dont un goal de champ de Vandiest et deux pc (2-4). «Nous sommes contents de cette victoire», résumait Nicolas Vandiest. «Nous avions eu une préparation avec de bons et de moins bons matchs. Face au Well, nous avons bien réagi en revenant au marquoir à deux reprises. Nous avons gardé la structure ce qui a fait la différence.»

Le White Star a vaincu sa bête noire

Malines White Star 1-2

A Malines, la rencontre a été serrée. Très serrée avec des occasions des deux côtés. Celles du White Star étaient plus franches. Sur un terrain difficile, Malines a fait mieux que se défendre. Contre le cours du jeu, les Flamands ont pris l’avance en première période alors que les Bruxellois répondaient sur deux pc pour sceller le score. Le but de Malines vaut le détour car il était gag. La balle touchait le poteau, puis le gardien avant de franchir la ligne. Ces trois points lancent bien la saison du White Star. «En plus, nous avions quelques blessés remplacés par des jeunes», explique Grégory Gucassoff. «Nous sommes ravis par cette victoire car Malines est notre bête noire.» La page de l’an passé avec l’affaire du stroke rejoué qui a privé le White de carré final est tournée.

Une victoire qui fait du bien à l'Amicale

Amicale Anderlecht – Louvain-la-Neuve 4-1

L’Amicale Anderlecht a remporté son premier match de la saison dès le premier week-end. De quoi donner confiance à un groupe qui n’a pas souvent été à pareille fête. Les Anderlechtois ont très bein joué la première mi-temps en plantant ses buts. Le troisième quart est clairement à l’actif des Brabançons qui ont réduit une petite partie de leur retard. Le dernier quart était assez équilibré avec quelques cartes distribuées. L’Amicale s’est retrouvé à neuf. Mais, les Bruxellois ont tenu. «Nous avons un noyau plus fort que celui de l’an passé», raconte Gaby Garreta. Nos renforts se sont bien intégrés. Je dispose d’une équipe homogène. Ne nous emballons pas. Nous n’avons joué qu’un match !»

De Moor a été stratosphérique

Namur – Rasante 2-0

François Fabri est revenu de France pour entraîner Namur. Le défi est emballant pour l'entraîneur qui a un groupe très jeune dont la moyenne d'âge est de 20-21 ans. Sans Weicker blessé, Namur a battu la Rasante 2-0 car la balle a bien tourné comme on dit. Le match était tendu. La Rasante aurait mérité la victoire, mais c'est Namur qui a pris les trois points. L'arbitre a été pointé du doigt au passage. La différence s'est jouée sur pc. Le keeper de Namur mais surtout Nicolas De Moor ont stoppé les 6 ou 7 pc avec 3 pour le line-stop. François Fabri était soulagé. "Un 2-2 ou un succès de la Rasante aurait été plus logique. Nous avons eu de la chance. Nous marquons le 1-0 sur pc contre le cours du jeu L'accélération des 70 m qui amène le 2-0 tue le suspense. La Rasante a été mal payée." Nicolas De Moor a fait un match stratosphérique.

Le Bee a pris ce match très au sérieux

Beerschot – Victory 4-1

Le Beerschot a retrouvé la Division 1 avec la volonté de revenir en Division Honneur au plus vite. Le Bee a pris au sérieux son premier adversaire, le Victory. John Goldberg a conservé huit joueurs de son équipe alignée la saison passée en DH. Un noyau est en train de se reconstruire. L’occasion est donc belle de découvrir de nouveaux visages comme delui du fils de Damien Cloetens (ancien joueur du Bee durant 15-20 ans. Jean est un bon jeune qui monte.

Face au Victory, le Bee est resté très appliqué et mature. L’expérience des cadres a fait la différence. «Nous marquons vite le 1-0 avant de vivre une domination du Victory durant 15 minutes. Nous avons 30 entrées de cercle et de nombreux tirs», souligne John Golberg qui loue la mentalité de toute son équipe. «Nous étions plus forts, mais… pas beaucoup plus forts.» Le Bee a fait la différence en fin de match.

Le Polo était cuit dans le dernier quart

Indiana – Polo 3-2

Le Polo de Benjamin Van Hove a été surpris par l’Indiana qui a été plus endurant sur un plan physique. La première mi-temps s’est résumée à un long round d’observation. La bataille était tactique. Les défenses bloquaient tout. La rencontre était même peu emballante. Après la pause, le Polo a planté deux buts. Van Hove ponctuait une action collective avant qu’un long raid d’Adrien n’offre un break qui n’a pas suffi. L’Indiana est revenu à égalité sur deux pc. Dans le dernier quart, le Polo qui jouait à 14 à cause de la blessure de Chouchou à l’échauffement, était cuit. A la 69e minute, les Brabançons prenaient une verte qui désorganisait la défense. L’Indiana en profitait pour jouer vite un coup franc et sceller le score.