Les Red Panthers en phase de confirmation
En Pro League, elles ont signé un carton plein à Londres face à la Chine et la Grande-Bretagne.
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- Publié le 29-05-2023 à 12h07
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Les Red Panthers ne s’étaient pas rendues à Londres dans le même état d’esprit que leurs homologues masculins. Les protégées de Raoul Ehren misaient sur les rencontres de Pro League face à la Chine et contre la Grande-Bretagne pour tourner le bouton championnat et passer en mode international avec la volonté de forger de bons résultats. L’heure n’est plus à de nombreux tests même si quelques nouvelles têtes sont apparues. Le groupe est jeune et déjà assez mature. Il a franchi quelques caps depuis l’intronisation de Raoul Ehren comme entraîneur principal en décembre 2020. Le Néerlandais a gommé les complexes d’infériorité de l’ancienne génération pour installer une dynamique positive renforcée par des discours ambitieux.
Les Panthers ont signé deux grandes victoires en deux jours dans la capitale anglaise : 3-1 face à la Chine et 3-2 contre les Anglaises. S’il convient de rappeler que la Pro League n’est pas une Coupe du monde, il est rassurant de voir la maturité du jeu belge. Physiquement, techniquement et tactiquement, ce groupe est à l’aube d’une belle décennie.
Leur press dérange les meilleures nations mondiales. Leur jeu sans la balle est également d’une grande intensité. Mentalement, elles ont montré dimanche qu’elles étaient capables de tenir un résultat. Les jeunes ont pris leur place tout en respectant les plus anciennes.
Cerise sur le gâteau, le noyau s’est élargi ce qui renforce la concurrence. À Londres, il manquait quatre filles qui étaient au Mondial 2022: Aisling D’Hooghe, Ambre Ballenghien, France De Mot et Pauline Leclef. L’occasion était belle de voir d’autres filles à l’œuvre comme Vanessa Blockmans, Tiphaine Duquesne, Camille Belis, Delphine Marien, Astrid Bonami et Emily White.
Les Red Panthers auront bientôt quelques rendez-vous avec l’histoire car il est impensable d’imaginer une nouvelle absence aux JO. Ce groupe est appelé à monter en puissance ce qui se traduit au niveau de leur classement : 6e.