Raikkonen, après arrêt de la course

Le Finlandais Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) a remporté le Grand Prix du Brésil devant l'Italien Giancarlo Fisichella (Jordan-Ford) et l'Espagnol Fernando Alonso (Renault), dimanche sur le circuit d'Interlagos à Sao Paulo. La course a dû être arrêtée définitivement au 55e des 71 tours prévus. Le classement à ce moment fait office de classement final.

AFP

La course a dû être arrêtée définitivement au 55e des 71 tours prévus initialement, après un accident de la Jaguar-Cosworth de l'Australien Mark Webber survenu à la fin du 54e tour. Les débris restés sur la piste provoquèrent un nouvel accident spectaculaire, celui de l'Espagnol Aloson. C'est alors le classement à la fin du 53e tour qui décidait de la victoire, comme le prévoit le règlement. La course avait commencé avec un retard de 15 minutes en retard en raison de pluies dilluviennes qui s'étaient abattues peu avant l'heure de départ. L'épreuve démarra avec la voiture de sécurité emmmenant le peloton pendant plusieurs tours avant de laisser le sport reprendre ses droits.

Tandis que Fisichella était depuis peu en tête devant Raikkonen, Webber perdait le contrôle de sa voiture et heurtait violemment les rails de sécurité à l'entrée de la ligne droite. La voiture disloquée traversa la piste et allait déclencher le chaos. Alors qu'aucun drapeau jaune n'était agité, Alonso heurtait à pleine vitesse une roue de la Jaguar restée au milieu de piste et sortait de la piste, tapant très durement dans un mur. Jambe douloureuse, Alonso était allongé sur une civière puis amené au service médical, puis par hélicoptère à l'hôpital, provoquant l'arrêt définitif de la course (55e tour).

Fisichella croyait tenir la victoire, mais cette dernière était finalement attribuée par les commissaires, à Raikkonen, en tête au 53e tour, devant Fisichella et Alonso, à l'issue d'une course folle.

De nombreuses sorties de piste, dont celle de Michael Schumacher (Ferrari) au 27e tour, interventions de la voiture de sécurité pour le départ et encore à quatre reprises, rien n'avait été épargné au public pauliste. Pas même l'abandon de Rubens Barrichello (Ferrari) (47e tour) alors que ce dernier avait pris la tête deux tours plus tôt.

Kimi Raikkonen pouvait quant à lui savourer sa seconde victoire consécutive et prendre ainsi ses distances en tête du Championnat du monde devant son équipier David Coulthard, 4e de l'épreuve, qui avait eu la malchance d'effectuer un ravitaillement deux tours avant la fin prématurée de l'épreuve alors qu'il comptait plus de 20 secondes d'avance sur ses premiers poursuivants.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...