Fisichella à l'honneur

O.d.W.

Une grande étoile rouge «vainqueur du GP du Brésil» sur le camion Jordan-Ford rappelait hier le premier succès de l'Italien. Après les essais libres matinaux, à 10h45, on eut droit à l'échange des trophées brésiliens avec Bernie Ecclestone en maître de cérémonie s'agitant pour que la réparation de l'erreur de Sao-Paulo (les responsables du chronométrage TAG Heuer avaient sorti le bon classement final, soit après 54 tours, avant qu'on leur somme d'en tirer un autre après 53) ait un peu d'allure. Kimi Raikkonen serra poliment la main à Giancarlo Fisichella en lui remettant sa coupe, le Finlandais «oubliant» ensuite de se joindre aux applaudissements.

«Finalement, c'est pas mal. J'ai eu droit deux fois aux honneurs. Ceux de la 2e place au Brésil, puis ceux de la victoire ici, devant les tifosi qui n'avaient plus fêté le succès d'un des leurs depuis Patrese en 1990.»

Rendez-vous sur le vrai podium dimanche?

«Uniquement s'il pleut, estimait de façon réaliste un Fisichella rêvant toujours de la Scuderia. A 30 ans, je suis arrivé à maturité. J'estime mériter une chance dans un des trois top teams en 2004, Ferrari de préférence. Alors là, je pourrai gagner sans l'aide du ciel.»

© Les Sports 2003

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