Silverstone, l’un des pires circuits

Le grand patron de la Formule 1 Bernie Ecclestone a justifié son choix de ne pas retenir le circuit de Silverstone au calendrier 2005 par le fait qu’il était «l’un des pires au monde», vendredi, dans une interview télévisée diffusée par la chaîne britannique privée ITV.

AFP

Le grand patron de la Formule 1 Bernie Ecclestone a justifié son choix de ne pas retenir le circuit de Silverstone au calendrier 2005 par le fait qu’il était «l’un des pires au monde», vendredi, dans une interview télévisée diffusée par la chaîne britannique privée ITV. L’Ecossais Jackie Stewart, président du British Racing Drivers’ Club (BRDC), propriétaire du circuit, avait invoqué jeudi les exigences financières trop élevée d’Ecclestone. «Nous n’avons pas affaire à des businessmen, mais à un club de gentlemen, à court de gentlemen d’ailleurs. Ils devraient gérer un club de tennis», a répliqué le grand argentier de la F1.

«Quand des gens veulent construire un circuit, ils regardent Silverstone. Nous ne voulons pas d’un circuit semblable. C’est plutôt embarrassant. Je pousse le monde à élever ses standards partout et dans notre pays, on a l’un des pires circuits», ajoute-t-il.

La décision de ne pas inclure Silverstone dans le calendrier 2005, qui doit encore être ratifiée par le Conseil mondial de l’automobile lors de sa réunion du 13 octobre, signifierait que pour la première fois depuis 50 ans aucun Grand Prix n’aurait lieu en Grande-Bretagne.

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