Alonso et Renault intouchables

Fernando Alonso a su garder un calme olympien au volant de sa Renault pour remporter dimanche le Grand Prix d'Australie, 3e épreuve du Championnat du monde de Formule 1, malgré les accidents qui ont haché la course en provoquant quatre fois sa neutralisation. Le classement final

AFP
Alonso et Renault intouchables
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Fernando Alonso a su garder un calme olympien au volant de sa Renault pour remporter dimanche le Grand Prix d'Australie, 3e épreuve du Championnat du monde de Formule 1, malgré les accidents qui ont haché la course en provoquant quatre fois sa neutralisation.

Pour remporter la 10e victoire de sa carrière, l'Espagnol, champion du monde en titre, a devancé le Finlandais Kimi Räikkönen (McLaren-Mercedes) et l'Allemand Ralf Schumacher (Toyota). Les deux Ferrari de Michael Schumacher et Felipe Massa ont abandonné sur sortie de piste pour l'Allemand, et accrochage pour le Brésilien.

Jenson Button (Honda), parti de la pole position, s'est rapidement fait doubler par Alonso après une lutte au couteau, avant de céder encore face à Räikkönen et de glisser au classement. Son moteur est finalement parti en flammes à quelques mètres de la ligne d'arrivée qu'il ne franchit jamais.

Alonso compte désormais 14 points d'avance sur son coéquipier Giancarlo Fisichella et Räikkönen au championnat du monde pilotes, alors que Renault a 19 longueurs d'avance sur McLaren-Mercedes chez les constructeurs.

En première ligne sur la grille, Fisichella est finalement parti des stands après avoir calé pendant la procédure de départ. Il a finalement terminé cinquième.

Alors qu'il menait un train d'enfer intenable pour la concurrence, de nombreuses sorties de piste extrêmement violentes ont compliqué la tâche d'Alonso qui, à quatre reprises, a vu sa large avance fondre comme neige au soleil. En 6 tours, la voiture de sécurité a neutralisé la course deux fois, à la suite de plusieurs accrochages dans la première boucle, puis de la violente sortie de route de Christian Klien (Red Bull-Ferrari) dans le 6e tour.

C'est ensuite Michael Schumacher qui a pulvérisé sa Ferrari contre un rail de sécurité à la fin du 33e tour alors qu'il était 6e. Sorti à priori plus énervé que choqué de l'épave de sa monoplace, il est entré d'un pas décidé dans le garage... Toyota et n'a réalisé sa méprise qu'une fois au milieu des mécanos qui le regardaient mi-amusés, mi-ahuris.

Vitantonio Liuzzi a, à son tour, eu très chaud dans le 38e tour, lorsque sa Toro Rosso-Cosworth est partie en travers de la piste pour se fracasser contre le rail de gauche, rebondir et frapper encore violemment le rail de droite avant de s'arrêter. Là encore, le pilote semble ne pas avoir été blessé.

Räikkönen, lui, victime de problèmes d'aileron, n'a jamais été en mesure de suivre le rythme d'Alonso, avant de prendre tous les risques dans les derniers tours, mais trop tard.

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