Décisif à plus d'un titre
Le GP d'Italie 2006 pourrait entrer dans l'histoire de la F 1. On y attend ce dimanche après la course, l'annonce des pilotes Ferrari pour la saison 2007. Et si l'on a longtemps cru que la Scuderia remettrait le problème à plus tard et laisserait encore un peu de temps de réflexion à «Schumi» en dévoilant un trinôme Massa-Raikkonen-Schumacher, les récentes déclarations de son manager font penser que l'on saura quoi demain. Tout savoir sur le Grand-Prix d'Italie
- Publié le 07-09-2006 à 00h00
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ENVOYÉ SPÉCIAL À MONZA
Le GP d'Italie 2006 pourrait entrer dans l'histoire de la F 1. On y attend ce dimanche après la course, l'annonce des pilotes Ferrari pour la saison 2007. Et si l'on a longtemps cru que la Scuderia remettrait le problème à plus tard et laisserait encore un peu de temps de réflexion à «Schumi» en dévoilant un trinôme Massa-Raikkonen-Schumacher, les récentes déclarations de son manager font penser que l'on saura quoi demain.
«Michael a pris la décision la plus difficile de sa vie la semaine dernière», a confié, à Monza, Willi Weber. Ce sera Ferrari ou rien.» Une phrase qui pour beaucoup est déjà un aveu de retraite. Le septuple champion du monde aurait prévu un petit show sur le podium pour faire ses adieux à des tifosi sentant l'importance du moment.
Le public prévoit de rendre hommage à l'homme qui a rendu à Ferrari ses lettres de noblesse, le héros qui les a fait rêver durant onze années. Dimanche, ils seront plus de 100000 à venir acclamer leur dieu, peut-être pour la dernière fois. Pour vivre, sur place, un moment historique, certainement chargé de beaucoup d'émotion. Malgré la pression d'un championnat qu'il veut encore remporter pour sortir en beauté, mais aussi le poids énorme d'une décision qu'il a hâte de faire connaître, le «Baron rouge» veut offrir à ses fans un dernier présent. Une 90e victoire, sa 5e dans le temple de Monza. Avec si possible un doublé Ferrari, la tête du championnat constructeurs et la perspective d'un 8e titre.
Un week-end crucial
De quoi célébrer avec ses supporters une grande fête, même si celle-ci serait gâchée par l'annonce de ses adieux. Décisif pour son avenir, ce GP d'Italie pourrait l'être pour l'issue du championnat. Après un mois d'août contrarié, où il n'a pu profiter de la supériorité du binôme Ferrari-Bridgestone face à une équipe Renault techniquement affaiblie pour revenir à hauteur d'Alonso, Michael compte toujours 12 unités de retard sur l'Espagnol. Un handicap pas insurmontable à quatre Grands Prix de la fin de la saison. Mais qui pourrait le devenir en cas d'échec ce week-end. «Cette course est cruciale», estime l'Allemand. «Pour pouvoir coiffer Fernando sur le poteau, je dois lui reprendre en moyenne trois points par GP. Ici, j'espère clairement en marquer quatre de plus que lui. Nous possédons toujours l'avantage sur Renault, et je suis persuadé que nous pouvons le conserver jusqu'à la fin de la saison. Si nous quittons l'Europe avec maximum 8 points de retard, la fin de saison sera très intéressante...»
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