Ferrari : le ciel sur la tête

Al’image d’un Heikki Kovalainen n’ayant pas encore réussi à boucler un seul tour en deux Grands Prix, le début de saison de l’écurie championne du monde des constructeurs est tout bonnement catastrophique : voiture pas assez compétitive, peu fiable, erreurs de stratégie, on se croirait revenu à l’époque d’avant Jean Todt et Michael Schumacher.

Ferrari : le ciel sur la tête
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Al’image d’un Heikki Kovalainen n’ayant pas encore réussi à boucler un seul tour en deux Grands Prix, le début de saison de l’écurie championne du monde des constructeurs est tout bonnement catastrophique : voiture pas assez compétitive, peu fiable, erreurs de stratégie, on se croirait revenu à l’époque d’avant Jean Todt et Michael Schumacher.

Après le double abandon de Melbourne, les Rouges ont à nouveau quitté Sepang avec un gros zéro pointé.

Une mauvaise note débutant dès samedi avec une énorme erreur d’appréciation ou excès de confiance de l’ensemble de l’équipe coûtant à Felipe Massa sa place en Q2. Ce qui valut un premier gros coup de gueule du Brésilien pourtant toujours le premier à pardonner les gaffes de son équipe. "J’ai l’impression que Ferrari vit toujours dans le passé. A l’époque où ils dominaient tout", se lamentait le vice-champion du monde.

"Mais maintenant, la situation a changé. La concurrence est plus forte. Les écarts plus serrés. On avait déjà eu une alerte à Melbourne. Mais là, on n’a pas su réagir convenablement. J’en veux à tout le monde dans le garage. Moi y compris."

En course, après un bon départ, Kimi Raikkonen menait le peloton de chasse, au cinquième rang. Le ciel était menaçant, noir comme la poisse collant actuellement aux baskets du Finlandais que l’on chaussa, sous le conseil apparemment de Michael Schumacher, de pneus pluie. "On prévoyait une tempête dans les minutes à venir. On a fait un pari", se désolait Stefano Domenicali. "Mais l’orage n’a éclaté que quatre tours plus tard."

Au lieu de crier au génie , on critiquera fortement ce coup de poker perdu. Comble de malchance, la loterie pneumatique et météo tourna aussi au désastre pour Felipe Massa : "De l’extérieur, c’est facile de se moquer après. Mais on doit parfois prendre des décisions difficiles en quelques secondes. On n’a pas eu de chance. À quarante secondes près, Massa aurait gardé ses pneus extrêmes et marqué quelques points."

Kimi, lui, était de toute manière condamné, la batterie du KERS ayant quelques problèmes d’étanchéité. Et par cette pluie, personne ne voulait risquer l’électrocution du Finlandais

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