Mercedes met la pression sur la FIA

Quinze jours après être passé aux aveux, en public face à la presse puis en privé auprès du directeur de course Charlie Whiting, Lewis Hamilton n’a pas vu d’un trop mauvais œil la

O.d.W.

Quinze jours après être passé aux aveux, en public face à la presse puis en privé auprès du directeur de course Charlie Whiting, Lewis Hamilton n’a pas vu d’un trop mauvais œil la légalisation des fameux doubles diffuseurs.

D’abord parce que le champion du monde sait que son écurie a les moyens de réagir et planche déjà sur un nouvel arrière depuis plus d’un mois.

Ensuite parce que la relance de cette polémique créant la scission au sein de l’unité de la FOTA a permis au plus célèbre des menteurs britanniques de se faire un peu oublier.

Tout le monde au sein du team essaye de sauver les meubles après une bourde australienne nettement plus énorme que le "ratage" de la MP4/24.

Un départ pour garder la face

Quoi qu’il en dise, l’annonce du retrait définitif de la F1 de Ron Dennis à deux semaines de la convocation de McLaren devant la FIA n’est pas anodine. C’est sans doute le dernier geste qu’a fait le patron de McLaren Group pour son poulain qu’il espère ainsi protéger d’une sentence exemplaire.

Car Dennis est bien trop malin pour ne pas être conscient qu’en mentant au monde entier, son successeur Martin Whitmarsh a donné à la fédération le fouet pour le battre. La suspension du team et de son pilote pour un ou deux Grands Prix n’est cependant pas à exclure. Or, pour l’instant, McLaren a besoin de toutes ses ailes pour voler. Car le meilleur temps signé hier matin lors de la première séance libre par "King Lewis" n’était qu’un sursaut d’orgueil. Dès l’après-midi, le n° 1 mondial est rentré dans le rang (13e).

Doublement mécontent de la situation actuelle avec McLaren, Mercedes a heureusement de quoi se consoler avec Brawn.

Pour l’instant, la firme à l’étoile mène allégrement les deux championnats. Ce qui n’empêche pas Norbert Haug, directeur sportif, d’émettre des doutes quant au futur. "Avec la crise actuelle, plus rien aujourd’hui n’est sûr."

Là aussi, il faut décoder le message à l’adresse de la FIA. Pilote Mercedes en DTM, Ralf Schumacher le fait pour nous : "J’espère que la fédération sera indulgente, car le retrait de Mercedes porterait un lourd préjudice à une F1 déjà en difficultés."

Ceci n’est pas un mensonge

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