Deux Red Bull on ice pour Vettel et Webber

A conditions exceptionnelles, vainqueur d’exception. Pour la deuxième fois en deux semaines, la pluie est venue redistribuer des cartes déjà bien brouillées cette année en F1.

Olivier deWilde
Deux Red Bull on ice pour Vettel et Webber
©EPA

A conditions exceptionnelles, vainqueur d’exception.

Pour la deuxième fois en deux semaines, la pluie est venue redistribuer des cartes déjà bien brouillées cette année en F1.

Mais si l’on a malheureusement disputé les 8 premiers tours de ce GP de Chine derrière la voiture de sécurité, on est cette fois allé jusqu’au bout d’une course de folie. Avec une visibilité réduite quasi à néant pour les pilotes naviguant à l’aveuglette dans le "spray" soulevé par les autres concurrents. Et des monoplaces, souvent victimes d’aquaplanage, multipliant les figures. Des conditions franchement dangereuses dans lesquelles on a plusieurs fois évité le pire.

Et on a assisté à de nombreux naufrages : Ferrari, Renault et BMW ont à nouveau sombré. Toyota a ramé. McLaren a gardé la tête hors de l’eau même si Hamilton a bu quelques tasses. Et Brawn a subi sa première défaite.

On attendait Barrichello, mais il s’est accroché à sa bouée pour échouer au pied du podium. Quant à Jenson Button, il a préféré éviter la noyade en sortant son gilet de sauvetage.

Les six points assurés lui permettent d’accentuer son avance en tête du championnat.

Naviguant à vue depuis une superbe pole signée en un seul tour de magie sur le sec, Sebastian Vettel fut le seul, comme sous le déluge de Monza l’an dernier, à réaliser un extraordinaire sans faute.

Même son expérimenté équipier ne parvint jamais à prendre son sillage, Mark Webber se battant bien pour assurer un doublé historique des Red Bull.

Seul en fait l’incroyable "rookie" Sébastien Buemi, digne successeur de Vettel chez Toro Rosso, aurait pu empêcher le triomphe du jeune Allemand de 21 ans lorsqu’il le percuta sous "safety car" au 19e tour. Heureusement, si le Suisse y laissa son nez, Vettel n’y perdit pas ses ailes.

Béni du ciel, Sebastian continua à survoler un GP pour signer un 2e succès qu’il ne fêta pas à l’eau. Mais au Red Bull

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