Red Bull trouble, Mc Laren double (vidéo)
Même s’il a hérité de sa 18e victoire en Grand Prix après avoir bénéficié de l’incroyable accrochage entre les deux leaders de Red Bull, il serait injuste d’écrire que Lewis Hamilton n’a pas mérité son premier succès en GP depuis Singapour 2009. Regardez le crash de Hamilton
Publié le 31-05-2010 à 04h15 - Mis à jour le 31-05-2010 à 07h52
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Même s’il a hérité de sa 18e victoire en Grand Prix après avoir bénéficié de l’incroyable accrochage entre les deux leaders de Red Bull, il serait injuste d’écrire que Lewis Hamilton n’a pas mérité son premier succès en GP depuis Singapour 2009.
Intercalé entre les deux RB6 en qualifications, le Britannique a constamment usé les nerfs de Mark Webber et de Sebastian Vettel qui ont fini par se télescoper sous ses yeux.
"C’était fantastique, j’étais aux premières loges et j’avais l’impression d’assister à un film en 3D", jubilait un pilote McLaren dédiant son triomphe à son papa pour ses cinquante ans. "Ils ne se sont pas fait de cadeaux. C’est la course. Pas de chance pour eux. Et tout profit pour nous."
Dès le départ, le champion du monde 2008 mit un maximum de pression sur les Red Bull. "Je partais du côté sale de la piste. Sebastian en a profité pour me doubler mais je l’ai repassé dans le troisième virage. J’ai ensuite poussé Webber dans ses derniers retranchements. Mais il était trop rapide dans le quadruple gauche pour que je puisse me rapprocher suffisamment pour l’attaquer au bout de la longue ligne droite."
Retardé par un petit souci à l’arrière lors de son "pitstop", l’homme aux boucles d’oreilles noires reprenait la piste derrière les deux "taureaux rouges " qui s’encornaient au 41e tour alors que les quatre premiers pointaient en moins de deux secondes. "Après une attaque bien contrée par Vettel, je préservais mes pneus et sauvais mon carburant en attendant les dix dernières boucles pour porter l’estocade finale. Mais je n’en ai pas eu besoin "
Débarrassé d’un coup de ses deux principaux rivaux, Hamilton n’avait pourtant pas encore course gagnée. Doublé par son équipier Jenson Button à la fin du 48e tour, il répliqua de façon musclée mais sportive trois virages plus loin au prix d’un audacieux freinage tardif au bout de la ligne droite. Un grand moment de sport automobile!
C’était vraiment une belle bagarre avec Jenson, comme en kart, côte à côte durant cinq virages sans se toucher."
Leur complicité sur les deux plus hautes marches du podium contrastait avec les mines déconfites de pilotes Red Bull se rejetant la faute. Qui aurait osé parier cela il y a quelques mois à peine?
Appréciant le spectacle de manière différente, Martin Whitmarsch, ravi de revoir McLaren au sommet après son deuxième doublé 2010, avouait avoir eu des sueurs froides en assistant au duel entre ses pilotes à qui il intima ensuite logiquement l’ordre "d’économiser de l’essence."
Une consigne déguisée que ses pilotes respectèrent avec d’autant plus de compréhension qu’ils réalisent tous deux une excellente opération au championnat.
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