Le roi Vettel en grand champion
Sebastian Vettel a enfin vaincu le signe spadois. Souvent malchanceux ou maladroit ici depuis ses débuts en 2006 avec un gros crash au sommet du Raidillon, le champion du monde a enfin accroché l’une des plus belles courses de la saison à son palmarès.
Publié le 29-08-2011 à 04h15 - Mis à jour le 29-08-2011 à 07h46
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Sebastian Vettel a enfin vaincu le signe spadois.
Souvent malchanceux ou maladroit ici depuis ses débuts en 2006 avec un gros crash au sommet du Raidillon, le champion du monde a enfin accroché l’une des plus belles courses de la saison à son palmarès. Et avec la manière, svp.
En signant tout d’abord sa vingt-quatrième pole position samedi dans des conditions difficiles. Puis en s’offrant, sur le sec hier et devant plus de 50 000 spectateurs (aucun chiffre officiel n’est traditionnellement annoncé le jour même en Belgique) la dix-septième victoire de sa carrière au terme d’un Grand prix palpitant où il fut pointé après un premier arrêt très précoce (5e tour) au 7e rang
"J’ai en effet eu pas mal de boulot aujourd’hui, mais notre RB7 fonctionnait à merveille, beaucoup mieux que les années précédentes ici, et j’ai savouré chaque tour", jubilait le premier pilote d’une équipe Red Bull signant son deuxième doublé de la saison, le premier depuis la Turquie.
"Au départ, comme Mark, je suis tombé très bas dans les tours suite à un souci avec l’embrayage et j’ai presque calé. Ensuite, j’ai pris des risques lors du premier passage dans l’Eau Rouge, mais je n’ai pu résister à Nico Rosberg me passant dans la montée vers les Combes."
Au troisième tour, profitant de son aileron arrière mobile, l’Allemand contre-attaquait et reprenait le leadership au même endroit. On le voyait dès lors s’envoler facilement vers la victoire. C’était sans compter avec un changement de pneus très prématuré puis l’intervention de la voiture de sécurité suite au crash de Lewis Hamilton au 13e tour : "Je me suis effectivement arrêté très tôt car je craignais une trop forte dégradation de mes pneus tendres. On n’avait pu tester cela lors des essais disputés en grande partie sur piste humide. Cela m’a obligé à effectuer pas mal de dépassements ce qui a rendu ma course intense et amusante. J’ai repris la tête au 11e passage puis la safety car a annihilé mon avance. Tout était à refaire. Mais mes gommes fonctionnaient bien."
Il dut toutefois attendre les trois quarts de la course avant d’être certain de succéder à Hamilton : "Je suis très fier de gagner sur ce circuit de grands garçons. Ce fut un des plus beaux GP de la saison. Et je me rapproche d’un second titre. Je suis très heureux."