F1: la bataille n’est pas terminée

Déçus par la piètre qualification des bolides rouges, avec un Fernando Alonso modeste septième, à une seconde de la pole d’Hamilton, beaucoup de tifosi s’étaient remis à rêver samedi soir en apprenant la disqualification de Sebastian Vettel.

Olivier de Wilde
F1: la bataille n’est pas terminée
©Photonews

Déçus par la piètre qualification des bolides rouges, avec un Fernando Alonso modeste septième, à une seconde de la pole d’Hamilton, beaucoup de tifosi s’étaient remis à rêver samedi soir en apprenant la disqualification de Sebastian Vettel.

Une bourde peu commune pour l’équipe double championne du monde qui aurait pu lui coûter très cher. Mais heureusement, grâce à un fantastique Sebastian Vettel mais aussi à deux voitures de sécurité suite au GP avec le plus d’accrocs de la saison, Vettel a parfaitement limité les dégâts.

Dès lors, le premier accessit de Fernando Alonso puisant dans ses réserves pour aligner les meilleurs tours en vue de l’arrivée et les trois petits points seulement repris par l’Espagnol sur son rival allemand ont pu être accueillis comme une déception. Au final, ce ne fut pas le rebondissement espéré par certains. Les compteurs n’ont pas été remis à zéro. Et même si les deux derniers podiums d’Alonso ne le laissent pas transparaître, la F2012 n’est toujours pas à son meilleur niveau.

Ce qui a d’ailleurs visiblement valu quelques frictions à Abou Dhabi entre l’ingénieur en chef, Pat Fry, et son pilote sentant que la couronne mondiale est en train de lui filer entre les doigts.

Dimanche, Fernando n’avait pourtant rien à se reprocher. "Je ne considère vraiment pas ce résultat comme une occasion manquée, a-t-il confié à l’issue d’une très belle course l’ayant vu remonter de la sixième à la deuxième place. Comme on a pu le voir aux essais, nous n’étions pas compétitifs. Nos évolutions n’ont pas porté leurs fruits. Et malgré cela, on reprend trois points à notre rival. Je trouve ce résultat honorable. Au départ, je ne me voyais franchement pas mieux que quatrième ou cinquième car les McLaren, les Lotus et les Red Bull étaient plus rapides. Mais j’ai réussi à doubler Button et Webber en prenant certains risques au premier tour. Puis j’ai passé Maldonado, Lewis s’est retiré et il ne m’a pas manqué grand-chose pour aller chercher Kimi qui a bien géré."

Plutôt que de se lamenter sur une monoplace pas à la hauteur de ses ambitions, Fernando-le-fédérateur cherche le positif : "A la régulière, on aurait logiquement dû perdre encore quelques unités ici. Au lieu de cela, on a réduit notre retard à dix points. On va travailler encore plus pour essayer de battre Vettel lors des deux derniers GP. Et alors peut-être qu’on sera sacré."

Même s’il n’a plus les faveurs des pronostics et si Vettel peut-être couronné dès le prochain GP des Etats-Unis à Austin, Alonso et Ferrari ont encore leur sort entre les mains. Deux victoires lors des dernières courses leur offriraient en effet le titre. Mais en sachant que la Scuderia ne s’est plus imposée depuis le GP d’Allemagne fin juillet, il faut réellement être tifosi pour encore croire à pareil miracle. Même si à Maranello, tout le monde va carburer au Red Bull les deux prochaines semaines

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