WRC: le Safari à Ogier, Rovanpera vers un 2e titre, Neuville décroche la power stage
Thierry Neuville a sauvé 9 points et la 2e place du championnat.
- Publié le 25-06-2023 à 15h07
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Epreuve considérée comme la plus éprouvante du calendrier, le Safari du Kenya a confirmé deux choses : l'incroyable fiabilité des Toyota signant un deuxième quarté consécutif en Afrique avec dans l'ordre les Yaris de Sébastien Ogier, de Kalle Rovanpera, d'Elfyn Evans et de Katamoto Katsuta. Et la fragilité de leurs concurrentes, les Ford étant ralenties par des crevaisons et les Hyundai par divers soucis mécaniques. Le comble ? Le pauvre Esapekka Lappi, trahi par sa transmission samedi, reparti dimanche et dès le troisième kilomètre, le Finlandais s'est de nouveau retrouvé en deux roues motrices. Récemment nommé nouveau directeur technique, François-Xavier Demaison a du pain sur la planche s'il veut faire de la Coréenne une WRC aussi fiable que la Polo jadis.
Victime d'une suspension dévissée vendredi, Thierry Neuville n'est pas reparti pour rien en Super Rally. Le Belge a ramené les quatre points de la 8e place plus cinq unités grâce à son scratch dans l'ultime spéciale bonus. De quoi lui permettre de conserver de justesse la 2e place du Mondial, 4 points devant Elfyn Evans, cinq devant Ott Tanak et Sébastien Ogier. Mais à trente-sept unités du leader Kalle Rovanpera.
"Hormis notre boulot à Martijn et moi, rien de positif à retenir de ce week-end."
"Hormis le fait que Martijn et moi avons fait le job, il n'y a rien de positif à retenir de ce week-end," regrettait notre compatriote, moins malchanceux au final que Grégoire Munster, contraint une seconde fois à l'abandon sur bris de crémaillère.
Malgré son troisième succès de la saison, le 58e de sa carrière, l'intermittent du spectacle Sébastien Ogier ne doit plus trop songer à un 9e titre mondial. Car son retard sur son jeune équipier est déjà de 42 points. Et il sera forcément plus conséquent encore après ses vacances d'été lors desquelles le Finlandais aura deux belles occasions de doubler la mise, en Estonie où il a débuté en rallye à 14 ans, puis chez lui en Finlande. Même si le Français revient en Grèce, il ne restera alors déjà plus que quatre rallyes et 120 unités à distribuer.
Pas de doute, en assurant sagement la deuxième place devant ses principaux rivaux déclarés, à 6.7 du vainqueur soit le plus faible écart dans l'histoire de la classique africaine, Kalle Rovanpera a fait un grand pas vers une deuxième couronne consécutive.
