Le grand cirque de la F1 a débarqué à Spa: visite guidée de mégastructures pour un mégapaddock (PHOTOS)
Le Grand Prix de Belgique, qui a lieu ce dimanche 30 juillet, débute bien avant les premiers tours de roues
- Publié le 26-07-2023 à 13h50
:focal(3091x2069:3101x2059)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/RDPOC4RQFJC3FA6Y4I4CCLGEEU.jpg)
Dimanche 23 juillet, environ 17 heures. Le Grand Prix de Hongrie vient de se terminer. Alors que les pilotes descendent du podium, le branle-bas de combat se met en marche au sein des écuries de F1. Une véritable fourmilière se meut et le personnel de chaque team endosse une vareuse fluorescente. Il n’est en effet pas question de rêvasser, car d’ici un ou deux jours tout ce beau monde sera à 1 400 kilomètres de là, à Spa-Francorchamps, pour le Grand Prix de Belgique. Le paddock du Hungaroring ne trouvera pas le sommeil avant lundi.
Avec un calendrier de 23 Grands Prix, la logistique est devenue un véritable tour de force pour les dix équipes du plateau, mais aussi pour toutes les parties prenantes de la F1 comme la FOM ou DHL. Un Grand Prix de Formule 1, ça ne se monte d’ailleurs pas en deux coups de cuillère à pot.
D’ailleurs, du 17 juillet au 6 août inclus, le circuit de Spa-Francorchamps a été et sera fermé pour le montage et le démontage du grand Barnum du Circus. En plus des écuries et leurs infrastructures, il y a tous les à-côtés. Car il faut notamment préparer la piste à ce grand show audiovisuel qu’est la F1.
RedBull en avance... dès le montage
Les câblages autour de la piste se multiplient tandis que les différents panneaux publicitaires interactifs et grands écrans trouvent également place. Mais le Grand Prix n’a pas attendu l’arrivée des dernières 25 Heures Fun Cup, dont le paddock devait être désert à minuit, pour tisser sa toile. Lors d’une visite impromptue au Spa Summer Classic lors du deuxième week-end de juillet, nous avons aperçu les premiers calicots garnir les abords de la piste.
Après avoir avalé pas moins de 14 heures de route, les premiers camions en provenance de Hongrie arrivent le lundi en fin de journée. Pour quelque peu faciliter les choses, Red Bull possède en double son imposante Energy Station qui fait office de motorhome pour son écurie et AlphaTauri.

La citadelle autrichienne était d’ailleurs celle qui était la mieux avancée mardi matin. Si la portion du paddock réservée aux hospitalities est toujours très impressionnante, les teams ne disposent pas tous d’une forteresse dernier cri. Alfa Romeo possède ainsi deux camions reliés par une immense toile, une infrastructure qui a plus de dix ans ! Tout comme les installations d’Alpine qui ont été héritées de la première Renault. Enfin, Haas a de loin l’accueil le plus modeste avec un simple camion relié à un auvent.

Paradoxe de ce grand chapiteau, ce sont les Grands Prix extraeuropéens qui sont les plus faciles d’un point de vue logistique. Lors des déplacements en Asie ou en Amérique, les écuries réquisitionnent les loges déjà présentes sur les circuits. Ce qui donne parfois une image simpliste, comme à Melbourne où le paddock situé au cœur de l’Albert Park est très champêtre.

D’ici à ce mercredi soir, tout devra être prêt. Et ce dimanche après-midi, rebelote pour les équipes qui devront quitter les lieux sans pétarader. Heureusement, pas question de courir après le temps vu que l’arrivée du GP de Belgique marquera le début de la trêve estivale tant attendue.


