Même pas un nid-de-poule pour freiner Max Verstappen !
L’autre regard de Miguel Tasso.
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- Publié le 01-08-2023 à 09h33
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Objectivement, on ne peut pas dire que ce championnat du monde de Formule 1, cousu du fil blanc dont on fait les plus mauvais films, soit un remake des meilleurs Hitchcock. Avec dix victoires au compteur en douze courses et une domination insolente et lassante, Max Verstappen a déjà une demi-couronne sur la tête. Et les Grands Prix se suivent et se ressemblent, comme les épisodes d’un mauvais soap opera. Naïvement, histoire d’attiser le suspense et de sortir d’une sieste programmée, on espérait que sur le légendaire circuit de Spa-Francorchamps, la hiérarchie annoncée soit davantage bousculée par la grâce d’un je-ne-sais-quoi : un feu rouge mal synchronisé, le parachutage soudain d’une trottinette dans le Raidillon, une grève sauvage des pompistes dans le stand Red Bull ou un contrôle des papiers – genre inspecteur Caroy – à la sortie des stands. Eh bien non ! Rien, nada.
Même les incontournables nids-de-poule des routes wallonnes, cauchemars des automobilistes lambda et qui avaient fait chuter de son piédestal Tadej Pogacar lors de Liège-Bastogne-Liège, n’ont pas eu raison des pneumatiques du champion néerlandais, impérial sur le sec et sous la pluie. On ne peut pas lui en vouloir. En plus d’être le meilleur pilote de la grille, il est au volant de la meilleure voiture. Ça fait beaucoup pour un seul homme. Et dire que dans son pays, ce sont les bicyclettes qui sont les reines du macadam…