Baptême olympique pour Pieman

Après s’être entraînée durant plusieurs jours, Isabelle Pieman connaîtra mardi son baptême olympique à la patinoire du "Pacific Coliseum" de Vancouver. "J’ai travaillé dur et longtemps pour être ici et je me sens prête", a expliqué la patineuse bruxelloise de 26 ans, qui ose rêver d’une place en finale.

Après s’être entraînée durant plusieurs jours, Isabelle Pieman connaîtra mardi son baptême olympique à la patinoire du "Pacific Coliseum" de Vancouver. "J’ai travaillé dur et longtemps pour être ici et je me sens prête", a expliqué la patineuse bruxelloise de 26 ans, qui ose rêver d’une place en finale.

Pour y arriver, notre compatriote aura la tâche difficile de se placer parmi les 24 meilleures concurrentes à l’issue du programme court mardi. "Si je ne connais pas un mauvais jour, cela doit être possible", se persuade-t-elle. "J’espère pouvoir patiner un programme court sans faute pour ainsi récolter assez de points et pouvoir participer au programme libre de jeudi." Engagée sur le circuit professionnel depuis 2005 ("Je n’aurais jamais pensé que cinq ans plus tard, je me retrouverais aux Jeux. Ici, j’essaie de profiter de chaque instant"), la championne de Belgique, repêchée par le COIB, affirme vouloir "montrer au monde ce dont je suis capable". Isabelle Pieman effectuera son entrée sur la glace en 12e position, début du programme à 1h30 belge.

Par contre, aucun Belge ne dévalera les pentes du slalom géant programmé aujourd’hui. Ainsi en a décidé le COIB en accord avec les deux skieurs, Bart Mollin et Jeroen Van den Bogaert. Le premier, qui a souffert du dos depuis son arrivée, avait rapidement renoncé à cette éventualité. Le second envisageait cette idée plus sérieusement, mais le report du géant de dimanche à mardi en raison des conditions météo offrait moins de récupération avant les entraînements du slalom. Nos deux représentants, qui se sont entraînés avec Karen Persyn dimanche, miseront donc tout sur le slalom, ce dimanche.

Un slalom géant où l’Autriche espère bien redorer son blason, après trois épreuves de ski alpin chez les messieurs, et toujours aucune médaille. "On ne peut pas toujours rester au sommet. On n’a plus les mêmes gars qu’à la fin des années 90. On a une bonne équipe mais pas aussi compétitive qu’il y a dix ans", synthétisait, dimanche, le leader de la Coupe du Monde Benjamin Raich. La "Wunderteam" mise beaucoup sur le jeune Marcel Hirscher, 20 ans. (D’après Belga et AFP)

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