Hirscher "chez lui" à Val d’Isère

L’Autrichien Marcel Hirscher a poursuivi dimanche son idylle avec Val d’Isère en remportant le slalom de Coupe du monde sur la piste de Bellevarde.

Hirscher "chez lui" à Val d’Isère
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L’Autrichien Marcel Hirscher a poursuivi dimanche son idylle avec Val d’Isère en remportant le slalom de Coupe du monde sur la piste de Bellevarde.

Avec un temps combiné sur les deux manches de 1:44.70 minutes, il devance dans l’ordre son compatriote Benjamin Raich et Steve Missilier, revenu sur le fil sauver, pour ses 26 ans, l’honneur de la France après les contre-performances de Jean-Baptiste Grange et Julien Lizeroux.

"J’aime vraiment beaucoup Val d’Isère. C’est le deuxième plus grand jour de ma vie après celui de l’an dernier, quand j’ai remporté ici ma première course, au même endroit et à la même heure", a déclaré le jeune Autrichien, âgé de 21 ans. "Et c’est aussi ma première victoire en slalom, alors c’est génial", a ajouté Hirscher, qui s’était imposé dans un slalom géant il y a un an.

L’histoire d’amour entre le vainqueur du jour et la station française remonte à mars 2009 lorsque le skieur, alors triple champion du monde junior, avait terminé chez les grands quatrième du géant des championnats du monde.

Alors que de nombreux coureurs n’ont pu s’adapter dimanche aux conditions de neige et d’ensoleillement changeantes ou ont été surpris, comme Lizeroux dans la première manche, par la forte déclivité du début de parcours, Hirscher a fait preuve d’une maîtrise sans égal.

"Aujourd’hui, j’ai essayé de skier propre. On s’est beaucoup entraîné au slalom en Amérique et cela a constitué la meilleure des préparations pour ici", a-t-il déclaré.

La première manche a été dévastatrice pour nombre de favoris, comme le champion du monde en titre, l’Autrichien Manfred Pranger, le champion olympique Giovanni Razzoli et, bien sûr, Grange et Lizeroux.

Jean-Baptiste Grange a été victime d’une sortie de piste tandis que Julien Lizeroux, auteur de plusieurs erreurs sur le haut du parcours, a terminé avec près de 10 secondes de retard, hypothéquant toutes ses chances de monter sur le podium.

Déjà sorti de piste la veille lors du slalom géant sur cette même piste de Bellevarde, Grange s’interrogeait : "Il n’y a pas grand chose à expliquer. C’était déjà très dur à encaisser hier. Je ne sais pas si c’est la piste qui ne m’aime pas ou moi qui n’aime pas la piste, mais il doit y avoir quelque chose", a-t-il déclaré.

"C’est un ensemble de choses, une neige très agressive et beaucoup de pente. On ne sait jamais si on doit tenir ses skis ou les lâcher. Je ne savais plus ce que je devais faire", a ajouté le Français, un peu désemparé. (D’après Reuters)

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