Le relais est déjà sur pied

Cette fois, ça y est ! Les Borlée ont entamé la dernière ligne droite qui doit les conduire à Londres début août. Samedi soir, Kevin et Jonathan ont ouvert les hostilités par le biais d’un 4x400m. Aux Penn Relays, ils ont couru devant 50 000 personnes.

David Lehaire
Le relais est déjà sur pied

Cette fois, ça y est ! Les Borlée ont entamé la dernière ligne droite qui doit les conduire à Londres début août. Samedi soir, Kevin et Jonathan ont ouvert les hostilités par le biais d’un 4x400m. Aux Penn Relays, ils ont couru devant 50 000 personnes.

Mené dans la course B - "Et ce, alors que nous avions le troisième chrono de toutes les nations engagées", peste Jonathan -, le relais belge, composé, dans l’ordre, de Jonathan, Nils Duerinck, Kevin et Antoine Gillet, a pris la deuxième place de son groupe derrière le second quatuor américain. "Mais ils ont un tel réservoir qu’ils peuvent aligner dix équipes sans que tu voies la différence", sourit le recordman de Belgique du tour de piste.

Au final, le 4x400 noir-jaune-rouge aura obtenu la 5e place (en 3:04.32) derrière les Etats-Unis de Merritt (3:00.15), les Bahamas (3:00.56), l’autre relais US (3:03.13) et la Jamaïque de Gonzales (3:03.28).

"C’est très bien", analyse le coach. "Jonathan fait un premier 400 m de fou alors qu’il a été prudent au départ (45.42, selon le chrono manuel du paternel) et Kevin a encore eu un finish brillant alors qu’il a dû faire l’extérieur pour passer l’Américain."

On peut se dire que les "twins" sont déjà chauds comme la braise. "On avait les jambes qui brûlaient d’impatience. Il était temps que ça commence", continue Jonathan. Son frère et lui étaient premiers quand ils ont passé le témoin. "Ils ont déjà mis le feu", osait un Antoine Gillet bien en jambes (46.25). Les jumeaux estiment s’être rassurés. "J’étais assez nerveux parce que le coach (sic) m’avait demandé de partir en premier alors que je ne souhaitais pas trop", assure Jonathan.

Quant à Kevin il s’est rassuré. "Les quinze derniers jours, j’ai un peu souffert des ischios. Rien de grave mais j’ai dû me ménager. Je suis content, je n’ai rien senti." Et en plus, il est allé très vite (45.05).

Et les autres ? Mention bien donc à Gillet alors que Duerinck est passé complètement à côté. "Ghislain, Destatte, Oyowe, Haeck et lui restaient sur un stage très lourd à Ténérife. Ils étaient cramés", dira Jacques. "Mais cela n’a rien d’inquiétant. C’est dans l’ordre des choses." Et avant de partir vers Dallas hier, le papa des 3e et 5e mondiaux lancera, non sans une idée derrière la tête : "C’est dommage qu’Arnaud Froidmont, qui nous accompagnait, était légèrement blessé car il me fait très forte impression. Il a un atout majeur : il n’a peur de rien ni personne. J’ai hâte de le voir en compétition."

Prochaine étape : le 5 mai à Lubbock, dans le Texas.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...