Van Alphen, nouvel élu du Mémorial
Il sera incontestablement l’une des attractions de la soirée de fête au Heysel. A 30 ans, Hans Van Alphen, quatrième en décathlon aux JO de Londres, a reçu une invitation des organisateurs du Mémorial Van Damme.
Publié le 07-09-2012 à 04h15 - Mis à jour le 07-09-2012 à 07h55
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Il sera incontestablement l’une des attractions de la soirée de fête au Heysel. A 30 ans, Hans Van Alphen, quatrième en décathlon aux JO de Londres, a reçu une invitation des organisateurs du Mémorial Van Damme. L’habitant d’Alken, près d’Hasselt, découvrira sur le devant de la scène l’ambiance d’un tel événement.
"A la suite de ma prestation aux Jeux, j’ai reçu un coup de fil de Wilfried Meert qui m’a proposé de participer au saut en longueur. A vrai dire, je n’ai pas trop eu mon mot à dire quant au choix de la discipline. Ma tâche s’annonce délicate. Il n’est pas évident de faire entrer un décathlonien au Mémorial. J’ai profité aussi d’un forfait de dernière minute. J’apprécie cette belle reconnaissance à sa juste valeur. Je suis fier de sauter devant mon public."
Il se réjouit de jouer un autre rôle lors d’un rendez-vous qu’il regarde chaque année, soit à la télévision, soit dans les tribunes. "Je ne manque jamais cette soirée. Je m’étais déjà rendu à plusieurs reprises dans les gradins. Quand j’étais plus petit, je me souviens du record du monde de mon idole, Mike Powell, recordman du monde du saut en longueur."
La vie de ce dieu du stade a changé depuis son transit outre-Manche. Sa présence à Bruxelles vendredi soir en illustre un exemple. Il n’est pas le seul. Désormais, cet athlète complet jouit d’une certaine notoriété. Il ne passe plus inaperçu dans la rue.
"Certains passants m’arrêtent dans la rue pour me féliciter, me demander un autographe ou me prendre en photo" , souffle-t-il. "L’autre jour, je me suis rendu à Ypres à plus de deux heures de route de chez moi. En déambulant dans une brocante, j’ai été reconnu par des vendeurs qui ne tarissaient pas d’éloge à mon sujet."
Ce sportif professionnel, qui a renoncé à son métier de physiothérapeute depuis 5 ans, a vu les pages de son agenda se noircir ces dernières semaines. Il participe régulièrement à des événements promotionnels ou des galas. Les médias aussi composent plus régulièrement son numéro. "Tout cela ne m’embête pas."
Une rançon de la gloire qui n’insupporte pas un homme dont la simplicité et la décontraction trancheront sans doute avec certaines des têtes d’affiche alignées ce soir.