Comme un petit goût de trop peu pour les Belgian Cats!
À peine l’Euro terminé, l’heure est au bilan pour les Belgian Cats, qualifiées pour le tournoi préolympique.
Publié le 08-07-2019 à 13h43 - Mis à jour le 08-07-2019 à 13h44
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À peine l’Euro terminé, l’heure est au bilan pour les Belgian Cats, qualifiées pour le tournoi préolympique.
Les Belgian Cats ont rempli leur contrat ! Ce samedi, elles ont fait un pas de plus vers leur rêve olympique. En s’imposant sans discussion face à la Hongrie (72-56), elles se classent finalement cinquièmes de cet Euro 2019 et raflent ainsi l’une des deux dernières places qualificative au tournoi préolympique. Et pourtant flotte comme un petit goût de trop peu, comme le souligne le coach, Philip Mestdagh : "On ne peut s’empêcher de penser que la finale était à notre portée, peu importe finalement ce fameux groupe de la mort. Contre la France, on a laissé passer notre chance. Avant même ce dernier tir fatal qui amène la prolongation, trop de petits détails font qu’on ne tue pas le match."
"On débriefera à tête reposée"
L’ampleur du succès face à la Hongrie confirme également ce sentiment : la Belgique fait vraiment partie des quatre meilleures équipes européennes. Versée dans n’importe quel autre groupe, elle aurait sans nul doute terminé première, s’ouvrant ainsi une voie directe vers ce dernier carré.
Pourtant, tout ne fut pas parfait dans ce tournoi. Attendues, les Cats ont dû assumer ce nouveau statut d’outsider et l’inévitable pression qui va de pair. Certaines joueuses ont répondu à l’attente. D’autres moins. Emma Meesseman et Kim Mestdagh ont assuré le rôle de leaders dans l’équipe. Après des débuts insipides, Julie Allemand a terminé en force alors qu’au contraire Antonia Delaere s’éteignait progressivement.
Jana Raman a amené beaucoup d’impact physique en sortant du banc, de même que Nauwelaers, parfaite dans un registre de chien de garde, tandis que Kyara Linskens peut mieux au vu de son potentiel. Marjorie Carpréaux a tenu son rôle de back-up alors que la légende Ann Wauters, même remise de sa blessure au genou, manquait visiblement de compétition (elle poursuivra en tout cas sa carrière aussi longtemps que le rêve olympique restera d’actualité). Si Geldof était là pour apprendre, la déception la plus évidente vient de la paire Vanloo-Hanne Mestdagh, hors du coup sur cet Euro.
Est-ce à dire que des changements interviendront ? "C’est trop tôt pour le dire, on va dormir dessus et on débriefera à tête reposée", botte en touche le coach Mestdagh. Des solutions alternatives existent mais l’on peut comprendre que jusqu’ici ce soit la continuité qui ait été privilégiée… jusqu’à preuve du contraire. Le moment de la réflexion est-il venu ?