La finale de la Coupe du monde de rugby promet d'être un choc âpre
Une finale Angleterre - Afrique du Sud, comme en 2007.
Publié le 28-10-2019 à 07h47 - Mis à jour le 29-10-2019 à 11h11
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Une finale Angleterre - Afrique du Sud, comme en 2007. En 2007, le capitaine anglais, Martin Johnson, déclarait avant la finale entre l’Angleterre et l’Afrique du Sud : "La pression est sur les Boks." Le souvenir d’un cinglant 36-0 en match de poules un mois plus tôt. Douze ans plus tard, les rôles sont inversés tant les sujets de sa Majesté ont tout écrasé sur leur passage depuis cinq semaines, à commencer par les All Blacks samedi dans une demi-finale d’anthologie.
Samedi prochain, on devrait atteindre des sommets de densité et d’intensité entre deux équipes si résolues à défendre pied à pied chaque mètre du terrain. Les Springboks, peut-être sans grand génie mais diablement efficaces, seront au défi d’un XV de la Rose ressuscité après le désastre de 2015. Nul doute que ce remake de la finale de 2007 sera un sommet d’engagement entre Anglais et Sud-Africains qui viseront respectivement un 2e et un 3e sacre mondial.
Face à la machine anglaise, les Boks devront cependant sortir un autre rugby que celui proposé face aux Gallois car le duel ne restera clairement pas dans les annales. Hachée, symbolisée par du déchet technique et des prises de risque minimes de part et d’autre, la seconde demi-finale n’a valu que par son suspense haletant jusqu’à son terme. Les Gallois échouent donc pour la 3e fois de leur histoire aux portes de la finale, comme en 1987 et 2011. Du côté des Boks, on croisera les doigts pendant une semaine pour que Cheslin Kolbe (blessé à la cheville) puisse être aligné, l’ailier étant le seul capable de déséquilibrer une défense sur un simple crochet. Son absence face aux Gallois a privé les Boks d’un joueur très créatif.
