Welcome back, Kim Mestdagh !
Moins d’un mois après son titre WNBA, Kim Mestdagh sera la première à refouler un parquet belge ce soir au Country Hall face aux Liège Panthers.
Publié le 06-11-2019 à 07h21 - Mis à jour le 06-11-2019 à 07h22
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Moins d’un mois après son titre WNBA, Kim Mestdagh sera la première à refouler un parquet belge ce soir au Country Hall face aux Liège Panthers. C’était le 10 octobre dernier au terme d’une cinquième manche stressante, deux belges - Emma Meesseman et Kim Mestdagh - étaient couronnées du titre WNBA avec les Washington Mystics.
D’un seul coup d’un seul, elles sont désormais trois (avec Ann Wauters) à avoir connu le toit du monde en basket féminin. Si Kim Mestdagh a sans doute été moins médiatisée que sa concitoyenne yproise (la MVP Emma Meesseman), il n’en reste pas moins qu’à 29 ans, elle aussi présente un palmarès à rallonge avec des titres en Belgique (Castors Braine), en Espagne (Salamanque) et maintenant en WNBA.
Pour elle aussi la WNBA, c’est un autre monde : "Tout est différent là-bas, plus grand, plus beau au niveau des équipements, mais aussi beaucoup plus autonome. Tout est fait pour que tu sois dans de bonnes conditions, mais les joueuses sont également professionnelles jusqu’au bout des ongles. Elles connaissent leur corps, elles savent de quoi elles ont besoin et elles font tout ce qu’il faut sans qu’on doive les pousser. Une journée type sans match à Washington, c’est arriver à la salle à 9 h, petit déjeuner (ça il n’y a que chez les Mystics). Entrainement de 11 h à 13 h puis soins et à partir de 14 h 30 on est libre. Moi j’étais bien sûr beaucoup avec Emma, mais aussi avec les nombreux amis qui sont venus me visiter cet été."
Étonnamment, Kim Mest-dagh n’a pas été impressionnées outre mesure par le physique de ses adversaires : "C’est un peu plus athlétique, plus musclé sans doute mais pas spécialement plus physique pour moi qui suis déjà une joueuse plutôt physique. Par contre, les arrières en WNBA sont très créatives et puis surtout elles ont énormément de confiance en elles. Il le faut pour survivre dans cette jungle, car sinon il y a tout de suite quelqu’un qui est prêt à prendre ta place. En fait, tu dois avoir confiance en toi et le montrer pour que les autres te fassent également confiance ! Le niveau général et le travail individuel, tout cela m’a fait progresser je pense et puis, j’ai aussi pu voir un autre aspect du basket avec le rôle des joueuses du banc. Pour moi, c’était aussi une autre expérience car je suis habituée à jouer beaucoup. Je pensais d’ailleurs jouer un peu plus en saison régulière, mais cette petite déception a été vite gommée une fois en play-off même si là j’ai encore moins joué. Et donc oui j’ai sans doute encore plus de respect pour les joueuses de banc désormais."
À noter que dès son arrivée à Charleville, Kim Mestdagh a retrouvé de suite une place dans le cinq majeur de son équipe. Même en France, tout le monde n’a pas le luxe d’aligner une "WNBA World Champion" (comme disent les Américains).