JO: quelles Cats iront à Tokyo?
Philip Mestdagh privilégiera la culture de groupe et la fidélité au moment de faire son choix.
Publié le 11-02-2020 à 10h08
:focal(2480.5x1544.5:2490.5x1534.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/DLVHSZH42VCNNK4XNWHWSBJXGA.jpg)
Philip Mestdagh privilégiera la culture de groupe et la fidélité au moment de faire son choix.
À peine la cérémonie de clôture bouclée avec les distinctions individuelles attribuées sous les viva de l’équipe à deux des leurs (Emma Meesseman, MVP, et Julie Allemand, meneuse du cinq All Star de ce TQO), les Belgian Cats se sont retrouvées dimanche soir pour un moment d’intimité familiale au sein du salon VIP du Versluys Dôme avant de reprendre la route vers leurs clubs respectifs cette semaine.
Les lampions de la fête éteints, une question saute directement à l’esprit : quelles seront les douze joueuses appelées à disputer le Tournoi olympique de Tokyo l’été prochain ?
Avant de se lancer dans le jeu hasardeux et tout personnel des pronostics, il convient d’établir deux préalables importants : la culture de groupe voulue par le coach Mestdagh est, d’une part, que l’équipe passe avant l’individu et, de l’autre, que la fidélité est érigée en vertu cardinale, que ce soit dans un sens ou dans l’autre.
Ceci étant posé, il apparaît évident que parmi les douze joueuses ayant participé au tournoi qualificatif à Ostende, neuf, voire dix, joueuses sont (sauf blessure) quasi assurées d’un billet pour Tokyo.
Il s’agit évidemment du noyau dur de l’effectif, à commencer par son cinq majeur (Allemand, Kim Mestdagh, Delaere, Linskens et, bien sûr, l’extraterrestre Emma Meesseman). Derrière viennent les premières rotations, à savoir Marjorie Carpréaux à la mène, Hanne Mestdagh sur l’aile, Jana Raman en poste 3-4 et Ann Wauters sous les anneaux. À ces neuf s’ajoutera sans doute Heleen Nauwelaers, qui se dévoue sans jamais rechigner dans un rôle de chien de garde défensif qu’apprécie beaucoup le coach Mestdagh.
Au-delà de ça, les places seront chères. Pour la quatrième rotation intérieure, cela devrait se jouer entre deux jeunes Ostendaises, la longiligne Serena-Lynn Geldof (1,96 m) et la solide mais plus petite Billie Massey (1,87 m). Avec sans doute désormais un avantage à cette dernière, dont la marge de progression semble plus importante. À moins bien sûr qu’une solution soudaine (et express) du dossier de naturalisation de Céleste Trahan-Davis ne bouscule les cartes.
Reste ce douzième siège qui sera sans doute le plus convoité. A priori, Laure Resimont et son profil de gauchère athlétique semblent tenir la corde mais, au nom du second principe de base, la porte reste ouverte à Julie Vanloo… "à condition qu’elle ait compris le message", rappelait dimanche le coach à succès des Cats (en évoquant sans aucun doute le premier de ses deux principes). Reste un outsider en la personne de la jeune Brainoise Maxuella Lisowa, à qui l’avenir appartient.
Une nouvelle formule aux JO
Depuis ce week-end, on connaît donc les 12 nations qualifiées pour le tournoi olympique de basket-ball féminin, dont le tirage au sort sera effectué le 21 mars. Et la formule de compétition sera modifiée cette année à Tokyo. Les 12 équipes seront réparties en trois groupes de quatre. Les premier et deuxième de chaque groupe passeront en quarts de finale, ainsi que les deux meilleurs troisièmes. Si le tirage n’est pas trop défavorable, les chances d’atteindre les quarts seront grandes pour les Belgian Cats.
Nations qualifiées : Australie, Belgique, Canada, Chine, France, Japon, Corée du Sud, Nigeria, Porto Rico, Serbie, Espagne, USA.