Surprise : Toma Nikiforov de retour à la compétition !
Le Bruxellois combat ce samedi soir, à Banska Bystrica (Slovaquie), où il retrouve les tatamis dans un tournoi à la mémoire de Zoltan Palkovacs…
Publié le 22-08-2020 à 15h20
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Une vidéo, postée sur Instagram par Damiano Martinuzzi, où on découvre des judokas sur trois tatamis, puis une ombre, celle de Toma Nikiforov, seul en haut d’une tribune, masqué.
Localisées à Bratislava, capitale de la Slovaquie, les images ont, en fait, été prises à Banska Bystrica, avec pour seul commentaire : "Finally !" ("Enfin !"). C’est là, dans cette ville d’environ 80.000 habitants, en plein centre du pays, que Toma a donc décidé de reprendre la compétition !
Autant l’avouer, ce tournoi n’est pas officiellement reconnu puisqu’il ne réunit des combattants que de quelques pays. La Slovaquie, bien sûr, et ses voisins comme la Tchéquie, la Pologne, la Hongrie, la Slovénie. Et donc la Belgique avec Toma Nikiforov, mais aussi deux représentants du club de Coxyde…
Organisée chaque année, cette compétition a été mise sur pied à la mémoire de Zoltan Palkovacs, tragiquement décédé dans un accident le 25 septembre 2010, à l’âge de 29 ans. Excellent judoka en -100 kg, Palkovacs avait représenté son pays lors des Jeux d’Athènes 2004 et de Pékin 2008, sans y connaître de réussite.
Nul doute que Toma Nikiforov lui rendra hommage lors de son retour à la compétition où, dans sa catégorie, on a versé les sept participants dans deux poules. Dans la "B", le Bruxellois y défiera le Polonais Lysenko (23 ans), n°65 mondial, et le Slovaque Randl (33 ans), non-classé.
Selon les résultats de ces deux combats, il pourrait, alors, se retrouver dans le tableau final.
"Toma n’a plus combattu depuis le mois de juin 2019, à Minsk, dans le cadre des Jeux Européens, où il s’était malheureusement blessé ! Il mourait d’envie de retrouver la compétition...", explique Koen Sleeckx, le DT néerlandophone. "Quand cette opportunité s’est présentée, nous n’avons pas longtemps hésité, lui, Damiano (son coach) et moi. Toma en avait vraiment besoin. Pour son moral, mais aussi pour voir où il en est physiquement. Plus que n'importe quel autre judoka, il est en quête de sensations."
Logique, après autant de mois passés à se soigner et à s’entraîner…