La Belgian Cat Jana Raman en est convaincue: "C’est notre année"
Contrainte de suivre l’Euro des Cats depuis son divan, Jana Raman les voit aller au bout.
Publié le 26-06-2021 à 12h46 - Mis à jour le 26-06-2021 à 12h49
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Elle l’avait juré dès son forfait acté pour une blessure (fracture du pouce, dite "de Bennett") dans le train qui l’emmenait vers l’Euro : Jana Raman serait, au premier rang de son… divan, la supporter no 1 des Belgian Cats.
Et elle tient parole ! À la différence près qu’à l’inverse d’un fan classique, elle n’enfile pas un maillot pour applaudir ses équipières : son no 42 est, à chaque fois, sur le banc des Belges où une rookie se charge de rappeler à tous que la Gantoise est un membre éminent de la tribu.
"Toutes ces manifestations de sympathie, les no 42 inscrits sur les baskets des filles, mon maillot sur le banc et sur les photos, les Facetime en direct des vestiaires, tout cela me va droit au cœur. Un peu comme pendant une guerre, les Cats, ce sont mes sœurs d’arme, je ne me rendais pas vraiment compte jusque-là à quel point elles comptent pour moi ni à quel point je compte pour elles. En fait, j’en ai les larmes aux yeux à chaque fois que j’y pense."
De quoi vivre les matchs intensément comme on peut l’imaginer. "Je ne reste pas en place. Quand je vois les grandes prendre des fautes ou l’équipe manquer de hargne comme contre la Bosnie au premier match, je me dis que c’est mon moment, que c’est maintenant que je dois monter au jeu et je me retrouve là, vissée dans mon fauteuil. C’est bien plus stressant que sur le banc", martèle Jana Raman.
Ce que confirme Sam Van Rossom, son compagnon. "Je ne m’assieds pas juste à côté d’elle devant la télé, un seul blessé suffit", rigole le meneur de jeu des Belgian Lions et, depuis neuf ans, de… Valence (Euroleague). "Avec cette blessure, c‘est tout notre programme qui a été chamboulé et, pour une fois, c’est moi qui ai dû m’adapter et pas Jana mais c’est avec plaisir. J’étais juste de retour en Belgique après notre élimination par le Real Madrid et je pensais revenir à Valence pour encourager les Cats en ce week-end de la phase finale. Au lieu de cela, on regardera cela depuis Ostende…"
C’est que Jana Raman veut travailler à sa revalidation en vue des JO. "J’ai continué à être active physiquement. Ce vendredi, on m’enlevait mon second plâtre. La douleur a quasiment disparu et donc on va pouvoir enfin entamer les exercices spécifiques pour ma main."
Et quelque chose nous dit que ce ne sera pas avec la zappette puisqu’un seul programme est prévu tant samedi que dimanche : la demi-finale d’abord contre la Serbie, et ensuite - Jana Raman en est convaincue - la finale de dimanche soir. "Ce sera très dur mais je suis certaine qu’on va gagner contre les Serbes, de peu mais on va gagner."
Quant à une éventuelle finale ? "J’y crois aussi, je suis super-excitée. Je pense que c’est notre année. Si on y arrive je serai tellement heureuse mais en même temps ce ne sera pas tout à fait la même chose pour moi puisque je n’aurai pas pu y participer sur le terrain…"