Jonathan Sacoor en veut plus sur le 400m: “Il faut toujours viser la finale”
Jonathan Sacoor a franchi confortablement le premier tour à l’instar de Kevin Borlée.
- Publié le 01-08-2021 à 17h53
- Mis à jour le 01-08-2021 à 17h54
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Kevin Borlée et Jonathan Sacoor se sont tous deux qualifiés pour les demi-finales du 400m, ce dimanche matin, par une chaleur écrasante (32° à l'ombre, mais 39° sur la piste). "La piste était brûlante, mais j'aime bien cette chaleur, cela ne me dérange pas", expliquait Kevin Borlée qui, à 33 ans, a réussi à se qualifier en prenant la deuxième place de la deuxième série grâce à son meilleur chrono de la saison (45.36). "C'est bien dans la mesure où j'ai dormi cinq heures la nuit passée après avoir passé le contrôle antidopage à l'issue de la finale du 4x400m mixte(NdlR : où il a signé le split le plus rapide de tous les concurrents en 44.21). J'ai quitté le stade vers minuit trente, il fallait rentrer, manger, aller aux soins. Mais j'avais un bon feeling, je suis content à ce niveau-là. Du début à la fin, je me sentais en contrôle et assez facile. Ce n'est pas évident parce que la saison a été difficile et que je manque de repères."
Kevin Borlée pourrait toutefois déclarer forfait pour sa demi-finale, souffrant du tendon de l'ischio droit. "J'avais déjà mal avant la course et là ça tire un peu. On va analyser la situation avec le docteur et le kiné. J'espère courir ce lundi mais le principal c'est le 4x400m(à partir de vendredi), je ne vais rien risquer non plus."
Dans la première série, Jonathan Sacoor a, lui aussi, bien géré son effort et pris la troisième place derrière Isaac Makwala (44.86) et Kirani James (45.09), le vice-champion d’Europe espoirs signant un chrono de 45.41 sans forcer.
"J'ai quand même dû m'employer dans la dernière ligne droite, ce n'était pas un jogging, mais dans l'ensemble j'ai contrôlé", soulignait-il avant de filer dans son bain de glace. "C'est la première fois que je vais y aller avec plaisir !"
Désormais Jonathan Sacoor espère disputer la finale olympique. "Bien sûr, il faut toujours rêver de la finale !"lance-t-il. Belle ambition."