Paulien Couckuyt a réussi ses JO: “Je viserai le top 8 à Paris”
Avec un nouveau record national (54.47), elle n’est passée qu’à 22 centièmes de la finale.
Publié le 03-08-2021 à 09h52 - Mis à jour le 03-08-2021 à 09h53
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/EH3AARPRY5HHBEBESMZWNZAIJI.jpg)
Parfaitement ponctuelle, Paulien Couckuyt s'est pleinement retrouvée à l'occasion de ces Jeux olympiques de Tokyo dont elle restera comme l'une des athlètes belges les plus en vue. Car si elle n'a pas atteint le stade de la finale ce lundi, il s'en est fallu de très peu. De 22 centièmes de seconde exactement. Sous une pluie battante, l'athlète de Vilvorde est partie avec le couteau entre les dents ("J'avais la deuxième place en tête dès avant de m'élancer") et a établi son deuxième record de Belgique en deux courses (54.90 en séries samedi), cette fois en retranchant plus de quatre dixièmes à la marque de samedi (54.47).
Troisième de la première demi-finale, après avoir "mal passé" la huitième haie, Paulien a espéré pendant les deux courses suivantes que le sort lui soit favorable. En vain. Elle ne figurait pas parmi les deux repêchées au temps. "À vrai dire, je m'y attendais un peu", dit-elle. "Quand j'ai vu mon chrono s'afficher, j'étais bien sûr heureuse de voir qu'il s'agissait d'un nouveau record de Belgique mais je savais aussi que ce chrono de 54.47 ne suffirait sans doute pas pour me qualifier. Et finalement je prends la neuvième place, la plus ingrate. J'étais un peu déçue. Si j'avais mieux négocié le huitième obstacle, je serais sans doute devant vous en train de célébrer ma qualification."
Plutôt que de s'apitoyer sur son sort en zone mixte, l'athlète entraînée par Rudi Diels, qui "n'aurait jamais cru pouvoir approcher la finale d'aussi près car le niveau est vraiment énorme", préférait mettre en évidence le fait qu'elle avait atteint les objectifs fixés avant de partir pour le Japon ("Une demi-finale et un record de Belgique à ce stade") et qu'elle est en avance sur son tableau de marche. L'ancienne championne d'Europe espoirs, âgée aujourd'hui de 24 ans, veut regarder les choses sous un angle positif.
"Je sais maintenant que je peux viser la finale aux Jeux de Paris dans trois ans. On va continuer à travailler comme on le fait, en continuant à progresser dans tous les domaines, à grandir en tant qu’athlète et à accumuler de l’expérience. Je serai alors prête à montrer de belles choses. À moi d’être patiente, mon heure viendra."
Les Jeux olympiques de Paulien Couckuyt ne sont toutefois pas encore terminés. En l'absence de Cynthia Bolingo, qui rentre en Belgique, elle unira ses forces avec celles de Camille Laus, d'Imke Vervaet, et de Naomi Van den Broeck très certainement pour tenter d'accrocher la finale du relais 4x400 m féminin avec les Belgian Cheetahs. "Je pense que nous sommes toutes en forme. Imke a super bien couru, Camille a fait des splits très intéressants, et moi, j'ai établi deux records nationaux. Je suis curieuse de voir ce qu'on va pouvoir faire comme chrono toutes ensemble." Et nous donc !