Les succès belges aux JO ont coûté cher au COIB: "35% de primes en plus versées par rapport à Rio"
Le bilan Pierre-Olivier Beckers a tiré un bilan "plus que satisfaisant" de la délégation belge.
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Publié le 09-08-2021 à 09h44 - Mis à jour le 09-08-2021 à 11h46
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Le triumvirat du COIB a bouclé ses Jeux en tirant un bilan "plus que satisfaisant". Son président Pierre-Olivier Beckers a d'abord rappelé les conditions difficiles de ces Jeux en raison du Covid. Malgré les contraintes et le huis clos dans les stades à Tokyo, la fête olympique a bien eu lieu dans les rangs belges avec des résultats exceptionnels à la clef.
"Je me sens plus léger aujourd'hui", commençait le chef de mission Olav Spahl. "La préparation a été unique. Les résultats aussi."
Les Jeux de Rio avaient déjà été couronnés d'une grande réussite. Tokyo a mis la barre encore plus haut. La délégation est passée de 104 à 123 athlètes. "Nous avons totalisé 26 top 8 contre 19 à Rio", dit encore Olav Spahl. La moisson des médailles aussi a évolué passant de 6 à 7 décorations.
D'autres histoires ont été mises en avant car leur dénouement a été moins heureux. Le COIB rappelait toute sa confiance en Cynthia Bolingo, Thomas Van der Plaetsen et David Goffin. "Il y eut aussi deux athlètes avec un statut particulier. Nous pensons à Loic Van Doren, le 2e gardien des Red Lions qui a bossé pour être prêt sans jouer, et Niels Bruynseels, qui a cédé sa place pour le jumping par équipe."
À l'heure des bilans, un autre chiffre rassurait le COIB. Tous les Belges présents à Tokyo ont joué le jeu par rapport au Covid. "Nous n'avons eu qu'un seul cas positif (Jelle Geens) avant le départ pour Tokyo. Sur place, nous n'avons enregistré aucun cas positif que ce soit en ce qui concerne les athlètes, les officiels ou les médias."
Le COIB a aussi tout mis en œuvre pour faire vivre les Jeux sur le sol belge en déployant beaucoup d’énergie à animer les réseaux sociaux et quelques événements.
"Il est essentiel que les Belges vivent les compétitions au plus près afin de susciter des vocations", insistait le chef de mission.
Au total, le COIB a versé un montant de 643 000 euros, soit 35 % de plus qu’à Rio. En Belgique, tous les athlètes du top 8 touchent une prime qui va de 1 250 euros (top 8 pour une équipe) à 50 000 euros (médaille d’or individuelle).
Avant de prendre congé de Tokyo, Pierre-Olivier Beckers a exprimé son soutien à la prochaine équipe. Dans 33 jours, il quittera ses fonctions de président du COIB.
"Je remets mon tablier avec beaucoup de sérénité, confie-t-il. Il y a un temps pour chacun et chaque chose. Le COIB pourra bénéficier d'idées nouvelles pour renforcer la bonne santé du sport actuellement."
Les prochains défis se joueront dans 6 mois à Pékin, pour les Jeux d’hiver, avant de foncer sur Paris 2024 et Los Angeles 2028.