Coup dur pour la natation belge : le jeune prodige Alexandre Marcourt met un stop à sa carrière

Sa profonde déception de n’avoir pu se qualifier aux Jeux olympiques de Tokyo lui a laissé un goût amer. Lui qui ambitionnait de participer aux relais 4 x 100 et 4 x 200 mètres libres a vu ses espoirs douchés lors des championnats d’Europe de natation en mai dernier.

Avec cette décision, c’est toute la natation belge qui accuse incontestablement un coup dur.

Alexandre Marcourt n’a-t-il pas, le 4 juillet 2021, lors du Speedo Fast Water Meet d’Amsterdam, battu de près d’une seconde le record de Belgique sur l’épreuve du 100 mètres dos petit bassin, effaçant par là même le record détenu depuis 2011 par Emmanuel Vanluchene ?

Malgré cet exploit, le rêve brisé des JO, encore vivace, a sapé toutes formes de motivation. "J'ai également essayé de me remotiver pour les entraînements et la compétition. Mais cela n'a pas marché", concède-t-il dans son message.

Une page personnelle se tourne donc. En effet, sa passion pour la natation a débuté dès l’âge de 3 ans alors que sa famille vit encore à Singapour. De retour en Belgique, il s’inscrit à la Liège Natation à Crisnée avant de rejoindre, en 2014, le centre des élites sportives de la Fédération flamande sous la tutelle de Ronald Gaastra.

Toutefois, cette mise à l’arrêt temporaire de sa carrière sportive lui permettra d’assouvir sa curiosité dans un tout autre domaine lui tenant particulièrement à cœur.

En effet, le jeune prodige de 22 ans, perçu par certains analystes sportifs comme l'un des successeurs potentiels de Pieter Timmers, souhaite désormais "se concentrer sur son autre passion, l'aviation".

Ce fan d’Usain Bolt qui en 2014 avait indiqué qu’il aurait aimé exercer le métier d’ingénieur en aéronautique, débutera à la fin du mois d’août des études de pilote au CAE de Steenokkerzeel.