Deux matchs, deux défaites et cinq enseignements pour les Belgian Lions
Les Belgian Lions se sont inclinés à deux reprises face aux Lettons en quelques jours.
Publié le 01-03-2022 à 09h39
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Les espoirs étaient grands avant cette double confrontation face à une Lettonie amputée de deux cadres (Daivis Bertans et Kristaps Porzingis) mais finalement, les Belgian Lions referment cette fenêtre internationale avec deux (courtes) défaites dans les jambes. Avant le retour dans leur club respectif, place aux cinq enseignements de ces deux rencontres.
Indispensable axe Van Rossom-Bako
Ils étaient censés être tous les deux sur les parquets et finalement, Dario Gjergja a été contraint de se passer de son axe Van Rossom-Bako. Sans ses capitaine et meneur de jeu, la Belgique a eu du mal à faire tourner son attaque. Manu Lecomte, intronisé dans le cinq de base, n’a pas eu son rayonnement habituel, lui qui est plus précieux en sortie de banc au poste 2. Et dans la raquette, l’absence d’Ismael Bako a fait beaucoup de tort face à la puissance lettone. Alors certes, Kevin Tumba a été irréprochable, mais il n’a malheureusement pas le même impact offensif que le pivot de Manresa.
Une défense très solide
La Belgique s’est inclinée deux fois, mais face à l’une des meilleures attaques (91 points de moyenne sur ses deux premiers matchs), les Lions ont rugi défensivement, limitant leurs adversaires à 67 points de moyenne. Une grosse intensité qui s’est finalement peut-être payée ailleurs (en attaque) ? On retiendra aussi la prestation défensive impeccable de Kevin Tumba qui a parfaitement joué les pompiers de service en remplaçant Ismael Bako en dernière minute.
Les lancers et les rebonds : la faillite
Quatorze lancers francs oubliés vendredi, 9 lundi soir, soit un total de 23 dans des défaites d’un et cinq points. Les chiffres ne mentent pas. Même chose au rebond où les Lettons se sont gavés de secondes chances (14 vendredi, 12 lundi).
Obasohan, fer de lance de l’attaque
Si certains en doutaient encore, Retin Obasohan est bien le moteur offensif de cette équipe. Avec 17 points de moyenne sur les deux rencontres, l’ailier de l’Hapoël Jérusalem est le baromètre des Belgian Lions. Une montée en puissance qui en fait un élément indispensable sur l’échiquier de Dario Gjergja.
Un banc dominé
Les absences de nombreux cadres (Van Rossom, Bako, De Zeeuw, Tabu…) se sont fait ressentir… sur l’impact du banc. Le manque de rotations a réduit l’apport offensif du banc belge qui a été dominé à deux reprises par les Lettons : 30-15 vendredi et 32-17 lundi soir.
Gjergja : "On n’a jamais rien lâché !"
Contrairement au match aller, les Lions sont parfaitement entrés dans la partie, faisant jeu égal avec leurs adversaires même si Dairis Bertans était en feu, avec quatre bombes dans le 1er quart pour mettre les Lettons aux commandes.
Malheureusement, ce qui n'a pas changé par rapport à vendredi, c'est le manque de réussite aux lancers (17/26) et les rebonds laissés à l'adversaire (12 prises offensives pour les Lettons). "Ce qui fait la différence, ce sont les lancers ratés à des moments importants et quelques rebonds oubliés qui nous coûtent cher", confirme Dario Gjergja.
Malgré cela, les Lions ont été dans le coup jusqu'au bout, menant même 57-58 avant de s'incliner 68-63. "Je suis fier de ce groupe qui s'est battu jusqu'au bout et qui a été dans le coup pendant quarante minutes. On a montré qu'on pouvait le faire, même sans quelques joueurs clés."
Et Dario Gjergja en est convaincu : "Avec Sam Van Rossom, ça aurait été différent." Difficile de lui donner tort tant son absence s'est fait ressentir lors de cette double confrontation face à la Lettonie. "Ce sont les détails qui font la différence, enchaîne Jean-Marc Mwema, débarrassé de ses problèmes de dos. On s'est bien battu mais on leur a donné trop de seconde chance."