VI Nations: le Covid brouille encore les cartes
La France déplore deux cas avant le défi face aux Gallois ce soir à Cardiff.
Publié le 11-03-2022 à 07h15
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Si le rapport de victoires est plutôt équilibré entre les Gallois et les Français, avec des coups d’éclat des uns et des autres au fil des ans, lors de la 102e confrontation, ce vendredi soir (21h), entre les deux nations pour le compte de la quatrième journée du Tournoi des Six Nations, le satané Covid s’est encore invité à la table des débats en milieu de semaine dans le clan des Bleus.
Ces derniers, sur la route joliment tracée vers la victoire finale, voire le Grand Chelem si affinités du côté de Cardiff, ont dû enregistrer des cas positifs au sein de leur effectif avec notamment Penaud et Taofifenua qui ont dû rester à Marcoussis alors qu’ils étaient sur le point de partir vers le pays de Galles.
Un petit coup de massue sur la tête des hommes de Fabien Galthié avec un staff qui a dû parer au plus pressé. Et pour peu que l'on connaisse un peu la maison bleue, ce n'est pas le genre de situation que l'on apprécie d'autant que le mentor des Bleus n'excluait pas de nouveaux cas. "On s'y prépare. Le groupe sera à nouveau testé avant le match. On est très tristes pour les deux joueurs mis à l'écart. C'est très violent psychologiquement mais on doit continuer. Les maîtres mots ont été 'adaptation' et 'réaction'", commentait Fabien Galthié qui a rassuré aussi tout le monde sur l'état de santé d'Antoine Dupont (douleur au biceps). "Les nouvelles sont bonnes. Il est là, présent et capitaine."
Lors de sa conférence de presse, l'ancien demi de mêlée du XV de France s'est aussi exprimé sur le quinze du Poireau, tenant du titre et vainqueur de deux des trois dernières éditions dont un Grand Chelem en 2019. "C'est une merveilleuse équipe qui évolue dans un stade sublime où les 80 000 spectateurs vous accompagnent de la descente du bus jusqu'aux vestiaires. Les chœurs gallois, le show d'avant-match, tout ça vous prend, vous donne la chair de poule. On est dans le sublime du rugby, dans une nation qui a peu d'habitants, mais invente des joueurs de rugby par centaines. Avec Raphaël Ibanez, on a été biberonné à la génération des Gareth Edwards, JPR Williams… Ce soir, on a rendez-vous avec le sublime et merveilleux…"