LeBron James, de la précarité à la philanthropie

Le basketteur de 38 ans, devenu mardi le plus grand marqueur de NBA, donne à la vie ce qui lui a manqué. Né dans la pauvreté et loin d'une enfance rêvée son parcours est une leçon de vie.

Youri Volckaert (st.)

À dix secondes de la fin du troisième quart-temps de la rencontre, "King James" inscrit un tir à deux points dépassant ainsi Kareem Abdul-Jabbar, recordman depuis le 5 avril 1984. Le 30 décembre de la même année, LeBron Raymone James voit le jour à Akron dans l'Ohio. Gloria, sa mère à peine âgée de 16 ans, l'élève seule. Son père, délinquant, n'assume pas son rôle. Il grandit dans le quartier de West Market Street où règnent drogue, armes et crimes. La petite famille déménage souvent. Il devient compliqué d'être assidu à l'école. LeBron vient à être éloigné des bancs de l'école 83 jours d'affilée. À 10 ans, il opte pour le lycée catholique de St.Vincent-St. Mary d'Akron, majoritairement blanche. Frank Walker, entraineur de football américain, va le repérer et le diriger vers le basket. Alors âgé de 12 ans, ses qualités physiques et son intelligence de jeu impressionnent. Doucement mais surement le basketball devient une solution pour s'en sortir et, pourquoi pas, devenir professionnel un jour.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...