Mondiaux d'athlétisme à Budapest: Herman en finale du javelot, Maes manque de peu la qualification à la hauteur
Merel Maes a été éliminée en qualifications du saut en hauteur féminin, vendredi, aux Championnats du monde d'athlétisme de Budapest.
- Publié le 25-08-2023 à 14h16
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Pour son premier championnat international seniors, la jeune athlète, 18 ans, médaillée de bronze à l'Euro U18 l'an passé, a parfaitement commencé son concours, franchissant à son premier essai 1m75, 1m80 et 1m85. Elle a sauté 1m89 à son troisième essai. La barre placée à 1m92, à 1 cm de son record personnel, s'est révélée trop haute. Maes termine 17e du classement final.
Pour se qualifier, il fallait sauter 1m94 ou finir dans le top 12. Si elle avait franchi 1m89 à son 2e essai, au lieu du 3e, Maes se serait qualifiée pour la finale, qui se disputera dimanche à partir de 20h05.
"Franchir 1m89, ce n'est pas un mauvais résultat, surtout dans un championnat du monde", a estimé Merel Maes. "Ce n'est pas une déception de ne pas aller en finale. C'eut été chouette mais je suis contente de ce que j'ai fait. Oui, c'est un essai de trop, mais j'ai eu ma chance."
Herman en finale du javelot
Timothy Herman (32 ans) s'est, lui, qualifié pour la finale mondiale (dimanche, 20h15), une première dans l'histoire de notre athlétisme ! Il a réussi un jet de 80,11m dans le groupe B à son deuxième essai, après avoir lancé à 73,00m au premier. Un troisième lancer n'a pas été nécessaire alors que sa place dans le top 12 était acquise.
Réussir le minimum olympique en finale, ce serait un rêve !
"Le premier essai n’était pas bon, je n’avais pas de super sensations, notamment en raison de la chaleur. Le deuxième était meilleur et ne pas devoir faire le troisième c’est un luxe !" explique Timothy, très heureux de s'être qualifié. "Le premier objectif est atteint avec cette première finale aux Mondiaux. Maintenant je vais tenter d’aller chercher un top 8 avec un beau résultat à la clé. Réussir le minimum olympique (85,50m) constituerait un sérieux bonus, ce serait le rêve ! Et qui sait, si je réussis un exploit comme à Nairobi, tout serait alors possible."
Ce vendredi, sa famille était présente au Centre national d'athlétisme pour l'encourager.
"Mes parents, ma femme et mes deux filles étaient dans les tribunes. Pour les petites, c’est la première fois qu’elles assistent à un grand championnat. C’est chouette ! sourit-il. Quant à mon patron, il m’a envoyé un petit message d’encouragement et mes collègues ont pu regarder les qualifications durant les heures de travail. C’est sympa aussi !"

Timothy Herman, déjà finaliste à l'Euro l'an dernier, espère par ailleurs avoir convaincu les instances de le soutenir sur la route des Jeux de Paris 2024.
"L’âge est toujours présenté comme argument mais il faut juste faire un investissement d’un an pour les Jeux olympiques. La finale, à Paris, va se disputer avec, peu ou prou, les mêmes athlètes qu’à Budapest. Je figure ici parmi les meilleurs lanceurs au monde, c’est le meilleur argument possible que je peux avancer et je pense que cela vaut bien un petit investissement."