Avec le Mondial de rugby, l’Hexagone sera ovale !
L’autre regard de Miguel Tasso
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/6cdf330f-6a65-4786-892d-f91e9547bc3a.png)
- Publié le 01-09-2023 à 06h33
:focal(1796x1121:1806x1111)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/A4Q6DB6OPFHHTKB2Q4YXW4BLSE.jpg)
Bon, autant le savoir : il sera beaucoup question de rugby, ces prochaines semaines, dans les médias de France et de Navarre. Et pour cause : la Coupe du monde va élire résidence, du 8 septembre au 28 octobre, au pays de Serge Blanco, Jean-Pierre Rives et Walter Spanghero. Certes, de nombreux citoyens de la République ne maîtrisent pas encore parfaitement les subtilités de la mêlée, de la touche et du plaquage, bref de ce sport étrange qui se joue à la main plutôt qu’au pied et en arrière plutôt qu’en avant. Certains se confondent même dans la comptabilité des points. Mais, le temps de la compétition, de Lille à Béziers, l’Hexagone sera ovale comme un ballon de rugby et il n’y en aura que pour les Bleus, matin, midi et soir. Même TF1 a décidé de sortir le grand jeu, façon Mondial de foot. La chaîne privée s’est ainsi offert le transfert de la journaliste Isabelle Ithurburu qui est à l’ovalie ce que Marion Rousse est à la petite reine. Sport de voyous pratiqué par des gentlemen – comme disent les Anglais – le rugby est, au plus haut niveau, merveilleusement télégénique tant il recèle tous les secrets du spectacle à l’état pur : de la technique en mouvement, de la force athlétique parfois bestiale, du génie tactique. Avec, en toile de fond, malgré la dureté des contacts, un fair-play sans faille sur le terrain et dans les tribunes. Un régal. Que la grande famille du foot en prenne de la graine…