Un pas vers plus de logique

L'introduction des six nouveaux indices en série C constitue sans conteste un pas dans la bonne direction, à savoir celle de la logique sportive. Depuis une dizaine d'années, on a en effet pu se rendre compte que le tennis belge se nivelait par le bas en raison, non pas tellement de la valorisation des victoires, mais bien de la non-apparition, en son temps, d'indices intermédiaires qui auraient pu directement freiner l'accès à la deuxième série et, ensuite, à la première. Pour se rendre compte de ce nivellement, il suffit de comparer la valeur réelle d'un joueur français classé 0 et celle d'un Belge classé B0. En introduisant ces six nouveaux classements, et en rendant plus ardues les montées dès l'attribution des classements 2008, la fédération belge a donc pris une mesure qui s'imposait. On ne peut que l'en féliciter.

Il lui reste maintenant à franchir le pas supplémentaire et à introduire très rapidement, au plus tard dans les trois ans, des nouveaux classements en série B. Pour quelles raisons ?

Dès aujourd'hui, un nouveau joueur va devoir passer pas moins de douze indices avant de se retrouver en deuxième série, ce qui veut dire que quand il arrivera chez les B, il gagnera très facilement face aux "vieilles" séries B que seront alors les B0, B + 2,6 et B + 4,6. Donc, en raison de ces victoires aisées, il va passer très rapidement B négatif. Le bénéfice engrangé en C sera donc effacé en une ou deux saisons en B, ce qui serait dommageable. Puissent donc rapidement apparaître des B + 5,6 des B + 3, 6 etc...

Restera alors à s'occuper encore plus sérieusement encore de la grille Crombez qui concerne les joueurs classés à partir de B-15,1. Des changements seront d'ores et déjà d'application en 2007 mais il est primordial de se rendre compte que ces joueurs jouent souvent en vase clos et que, donc, ils jouent sans cesse les uns contre les autres. Qu'ils soient bons ou mauvais, ils montent donc ensemble. Qui plus est, leurs défaites dans les tableaux qualificatifs ne sont pas prises en compte, ce qui explique certains forfaits étonnants, dûs sans nul doute au fait qu'ils peuvent connaître leur premier adversaire du tableau final avant d'en faire partie...

© La Libre Belgique 2006

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