Hoferlin prône la méthode Coué
Il y croit dur comme fer. "Et ce n'est pas du bluff", lance-t-il avec un grand sourire. Julien Hoferlin, le capitaine de l'équipe, est persuadé que la Belgique est capable de battre l'Allemagne, ces vendredi, samedi et dimanche à Ostende, pour se hisser pour la deuxième fois de son histoire en demi-finales du Groupe Mondial de la Coupe Davis.
- Publié le 04-04-2007 à 00h00
Il y croit dur comme fer. "Et ce n'est pas du bluff", lance-t-il avec un grand sourire. Julien Hoferlin, le capitaine de l'équipe, est persuadé que la Belgique est capable de battre l'Allemagne, ces vendredi, samedi et dimanche à Ostende, pour se hisser pour la deuxième fois de son histoire en demi-finales du Groupe Mondial de la Coupe Davis.
"Il existe tellement de raisons de croire que cela ne va pas aller, que moi je suis convaincu que tout ira bien", expliqua-t-il. "Je connais mes joueurs et j'ai confiance en eux à 200 pc. L'Allemagne est une équipe plus homogène, avec quatre joueurs de simple et trois de double. Elle possède donc pas mal de solutions de rechange. C'est du solide, mais je préfère affronter l'Allemagne en quarts de finale qu'une des six autres nations."
La Belgique n'est, toutefois, pas au mieux à la veille de défier l'Allemagne, qu'elle n'a jamais battue en sept précédentes confrontations. C'est même peu dire que deux mois après l'euphorie de la victoire contre l'Australie, c'est le doute qui transparaissait des visages en ce début de semaine à Ostende. Il faut reconnaître qu'avec Olivier Rochus, le chef de file, blessé au talon, et Kristof Vliegen, le héros de Liège, traumatisé par sa panne sèche de résultats au point de s'être séparé de son coach, ce n'est pas la joie. Il n'empêche, adepte de la méthode Coué, Julien Hoferlin pense que ses joueurs peuvent ressusciter en ce week-end de Pâques.
"Je me base sur du concret, à savoir les exploits qu'ils ont réalisés dans l'épreuve récemment. Olivier qui a balayé Hrbaty en Slovaquie. Kristof qui a battu Hewitt en cinq sets à Liège. C'est la preuve qu'ils sont capables de grandes choses et je ne manquerai pas de le leur rappeler à chaque fois que j'en remarquerai le besoin. Il n'y a aucun sentiment de panique. C'est sans doute sur papier 55-45 en faveur de l'Allemagne, mais aucun des cinq matches n'est joué d'avance. Et puis, la Coupe Davis, c'est magique. Tout y est possible."
Pour faire basculer la balance du côté belge, Julien Hoferlin compte également sur un soutien massif du public et notamment sur ses fameux amis liégeois, qui avaient mis le feu tant à Bratislava qu'à Liège pour porter l'équipe vers la victoire. Il est vrai qu'à partir du moment où la Belgique dispose de l'avantage du terrain, autant l'exploiter au maximum.
"Tout est organisé pour eux. Ils seront entre 250 et 300. Ils ne pourront pas tous être là vendredi, car ils ne roulent pas sur l'or et doivent travailler, mais ils m'ont déjà dit qu'ils étaient libres dimanche soir vu que lundi est férié", sourit-il. "Bref, si jamais on gagne, je ne vous dis pas la fête qui sera organisée..."