"Oli" prêt pour relever le défi

"Je ne vais pas dire que je cours comme un lapin, mais ça va", confia-t-il. "J'ai joué pas mal de points ces deux derniers jours à l'entraînement et j'ai ressenti nettement moins de douleurs qu'en début de semaine. Je devrai juste faire attention sur certains appuis et je ne tenterai pas le diable sur des balles en bout de course, mais j'ai bon espoir de réussir à défendre mes chances. On va commencer par le premier match et on verra ensuite..."

Le tirage au sort effectué jeudi midi n'aura, d'ailleurs, pas été pour déplaire à Olivier Rochus. Tommy Haas (ATP 10) et Kristof Vliegen ayant été désignés pour ouvrir les débats sur la terre battue de la Sleuyter Arena, il disposera de quelques heures de préparation supplémentaires avant de monter sur le court contre Philipp Kohlschreiber, préféré à Florian Mayer par le capitaine allemand Patrik Kühnen.

"Je ne suis pas étonné de le retrouver de l'autre côté du filet. C'est un bon joueur de terre battue. Il frappe fort des deux côtés et il est très complet. Je l'avais battu à Munich 7-6, 6-2 il y a quatre ou cinq ans (NdlR : en 2004), mais il n'est plus aussi fou qu'avant", sourit-il. "A mes yeux, il n'est pas spécialement moins fort que Tommy Haas sur cette surface. Il est en tout cas nettement meilleur que Guccione, contre qui nous avions pris deux points lors de la rencontre contre l'Australie."

La Belgique, en tout cas, aura bien besoin d'Olivier Rochus en forme si elle veut battre l'Allemagne et rééditer son exploit de 1999 où elle se hissa contre toute attente en demi-finales de l'épreuve. Le petit Auvelaisien est, en effet, le seul avec Dick Norman, mais pour lui au niveau des tournois Challenger, à avoir affiché des résultats honnêtes depuis la victoire contre l'Australie au mois de février.

"Ce quart de finale est un moment unique dans notre carrière de joueur. C'est une grande première pour moi et j'ai envie de continuer cette merveilleuse aventure. La mission ne sera pas facile, mais si nous affichons la même attitude que contre l'Australie, nous pouvons réussir. Il faudra utiliser nos qualités, jouer de manière intelligente et s'accrocher sur chaque balle histoire de ne rien avoir à se reprocher. Le fait que la terre battue soit lourde est un avantage dont nous devons profiter. Plus c'est lent, plus cela peut perturber Tommy Haas. A Dubaï, cela allait beaucoup trop vite, mais ici, je peux l'accrocher. Mentalement, ce n'est pas le plus fort."

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