Nadal renvoie Vliegen sur terre

Une heure de match, une domination constante et deux petits sets (6-1, 6-1) : Rafael Nadal (ATP 2) n'a pas fait le détail, hier, face à un Kristof Vliegen à la fois fatigué par ses deux matches précédents et dépassé par le rythme de l'Espagnol. Découvrez le blog de Patrick Haumont: "Amortie et lob"

Mig.T.
Nadal renvoie Vliegen sur terre
©BELGA

Une heure de match, une domination constante et deux petits sets (6-1, 6-1) : Rafael Nadal (ATP 2) n'a pas fait le détail, hier, face à un Kristof Vliegen à la fois fatigué par ses deux matches précédents et dépassé par le rythme de l'Espagnol.

Face à Marat Safin, mardi, le Limbourgeois était parvenu à remonter un départ catastrophique, sauvant même ensuite plusieurs balles de match. Ce ne fut pas le cas hier ! "Je me méfie de Vliegen. L'an passé, ici même, il m'avait beaucoup ennuyé. J'avais gagné en deux sets mais cela n'avait pas été facile. Et puis, on ne bat pas Paul-Henri Mathieu et Marat Safin par hasard" avait prévenu Rafael Nadal, toujours prudent à la veille d'un match.

Le double lauréat de Roland-Garros prit donc, hier, le taureau de Maaseik par les cornes, scellant le gain du premier set en une demi-heure, en imposant comme à son habitude sa force de frappe et sa puissance athlétique.

Vliegen, pris de court sur le court, fit illusion en ravissant deux fois le service de l'Espagnol, à 5-0 dans le premier set et dans le jeu initial de la deuxième manche. Mais il baissa ensuite définitivement pavillon, perdant d'affilée les six derniers jeux de la partie. Une véritable exécution...

Sur tout le match, Vliegen ne passa que 50 % de premières balles et commit quatre double fautes. Pis : il ne gagna pas une seule fois son service ! A ce niveau, face à un relanceur de la trempe de l'Espagnol, cela ne pardonne évidemment pas.

Vliegen n'a cependant pas à rougir de son tournoi. Il n'est ni le premier ni le dernier à recevoir une gifle du numéro 2 mondial. Après une longue traversée du désert, il a renoué avec la victoire. C'est de bon augure pour la suite de la saison.

La série se poursuit

A ceux qui doutaient de sa forme du moment, Rafael Nadal apporte, en tout cas, à l'occasion de ce tournoi monégasque, un cinglant démenti. Invaincu depuis 64 matches sur terre battue, le Majorquin semble au moins aussi fort que ces deux dernières années. Il court, il frappe, il a la rage ! "Ces derniers mois, sur surfaces dures, je souffrais légèrement des jambes. Je n'étais pas à 100 %. C'était frustrant. La terre battue me convient décidément beaucoup mieux..." explique-t-il.

"Je ne vois vraiment pas qui pourra le battre sur cette surface" a déjà prévenu Alex Corretja, ancien champion reconverti en consultant pour une télévision espagnole. Voilà qui devrait titiller l'orgueil de Roger Federer !


Federer trouve ses marques Accroché lors de son premier match par l'Italien Andreas Seppi, où il avait eu besoin de deux tie-breaks pour s'imposer, Roger Federer (ATP 1) a gagné plus facilement, hier, au deuxième tour du tournoi de Monte Carlo, face au Sud-Corée Lee Hyung-taik (6-4, 6-3). "Je crois avoir signé un match solide. Tout n'est pas parfait mais, petit à petit, je trouve mes marques. J'ai gagné mes deux premiers matches sans perdre le moindre set. C'est plutôt encourageant..." expliqua le numéro un mondial. Ce vendredi, Roger Federer passera son premier véritable test face à l'Espagnol David Ferrer (ATP 16), vainqueur hier du Serbe Novak Djokovic et véritable spécialiste de la terre battue. "J'ai déjà joué plusieurs matches contre lui. L'an passé, je l'avais même battu ici même à Monte-Carlo en étant très agressif. J'essaierai de jouer de la même façon car si je lui laisse dicter son rythme, ce sera très difficile..."

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