La carrière d'Olivier Rochus en danger ?
Olivier Rochus (ATP 56) doit peut-être craindre pour la suite de sa carrière à la veille de faire son entrée en lice à l'Australian Open en raison d'une blessure à l'épaule qu'il traîne depuis l'automne dernier. Surfez sur notre site spécial Open d'Australie
- Publié le 13-01-2008 à 00h00
Olivier Rochus (ATP 56) doit peut-être craindre pour la suite de sa carrière à la veille de faire son entrée en lice à l'Australian Open en raison d'une blessure à l'épaule qu'il traîne depuis l'automne dernier. L'Auvelaisien, qui doit affronter le jeune Américain Sam Querrey (ATP 62), mardi, a révélé qu'il souffrait d'une inflammation de l'articulation claviculaire causée, d'après son coach Julien Hoferlin, par de l'usure due à la pratique intense du tennis depuis son jeune âge. "Cela me gêne surtout au service et quand je dois lever le bras pour frapper une balle haute. J'ai fait une scintigraphie au mois de décembre qui a révélé que l'os était abîmé. J'avoue que cela me fait un peu peur, mais les médecins se veulent tout de même positifs. J'ai reçu une injection de cortisone avant de partir à Doha et à Auckland cela allait mieux. Vendredi, j'ai ressenti de nouvelles douleurs et j'ai pris des anti-inflammatoires. C'est frustrant, car je ne peux pas faire ce que je veux..."
Olivier Rochus assure, toutefois, qu'il fera contre mauvaise fortune bon coeur. Même s'il n'a réussi à gagner qu'un match depuis le début de l'année en raison de tirages difficiles à Doha et à Auckland, le premier joueur belge a gardé le moral. Il est prêt à s'accrocher pour contrer les services de plomb de Sam Querrey, 1m98, afin de retrouver peut-être Xavier Malisse au deuxième tour. "Mon niveau de jeu est bon. J'étais impuissant contre Murray, mais contre Monaco, je n'étais pas si loin. Je trouve même que cette année, j'ai mieux joué à Auckland que lorsque j'ai atteint les demi-finales. Je vais être sous pression sur mon service contre Querrey, car il ne sera pas évident de le breaker, mais je vais tâcher de le faire bouger un maximum , poursuit-il, ne se montrant pas épaté par la nouvelle surface. " Certains disent que le rebond de la balle est plus bas, mais pour moi c'est toujours haut !"