Le soleil brille pour Vliegen

"Je suis content, expliqua-t-il. Dès le début du match, j'étais bien présent. Je savais qu'il avait un problème aux abdominaux, et c'est le scénario que j'espérais. Mieux que cela, je ne pouvais pas faire", sourit le Limbourgeois, qui fut plus tracassé par le bruit des supporters croates encourageant Ivo Karlovic sur le court voisin que par le tennis de son adversaire. "Je pense que j'ai été très professionnel dans mon approche du match. Je savais par exemple que passé 12 h 40, le soleil ne me gênerait plus que d'un côté. Avec moi, moins de choses me perturbent, mieux c'est..."

Le soleil brille donc pour Kristof Vliegen, même s'il se garde de sombrer dans l'euphorie. Il est vrai qu'après l'année 2007 assez calamiteuse qu'il a vécue, il n'y a pas de quoi faire le fanfaron. Sorti du Top 100 lundi pour la première fois depuis le 31 octobre 2005, le Maaseikois devra d'abord prouver qu'il a de nouveau sa place parmi les joueurs en vue du circuit.

Son deuxième tour, contre le Russe Igor Andreev (ATP 35) sera sans doute sur ce plan un bon moyen de voir où il se situe. "Je suis lucide. Je n'ai pas battu le 10e mondial en cinq sets après cinq heures. Mon classement, toutefois, ne me tracasse pas. Je sais que je paye mon année 2007, et je l'assume. Il est toujours important de faire des bons résultats en Grand Chelem, pour les points, l'argent et la publicité. Et je suis heureux de revenir mercredi jouer un autre match. Andreev est surtout fort au service et en coup droit. Je pense que cela se jouera au filet."