Kristof Vliegen a frôlé l'exploit

Sur le court n° 7, dans un vent à décorner les boeufs, le Limbourgeois s'est incliné en trois sets 7-5, 7-5 et 6-2 non sans avoir hérité de plusieurs occasions de renverser la situation. "J'ai donné le maximum", confia-t-il, peu loquace et très ironique. "La manière fut bonne. Simplement, je n'ai pas saisi mes balles de break. Je n'ai toutefois pas de regrets. J'ai essayé de reproduire le tennis que j'ai travaillé à l'entraînement cet hiver et j'ai mis le 35e joueur mondial en difficulté. C'est pour moi le plus important", ajouta le Maaseikois, qui n'a pas été perturbé par l'expulsion d'une poignée de bruyants supporters croates. "Je leur ai donné une balle et je leur ai dit d'aller jouer ailleurs avant que les agents de la sécurité n'interviennent", sourit-il.Sur la bonne voie...

Battu, mais loin d'être abattu, Kristof Vliegen va remettre son ouvrage sur le métier une fois de retour au pays après avoir disputé le double avec le Suisse Yves Allegro, le grand copain de Roger Federer. Après la Coupe Davis, en République Tchèque, du 8 au 10 février, l'attend un fameux programme avec notamment aux Etats-Unis où il disputera les tournois de San Jose, Memphis, Indian Wells et Miami dans l'espoir de remonter dans la hiérarchie mondiale.

"J'ai le sentiment d'être sur la bonne voie. Qu'on dise des Russes que ce sont des machines me laisse froid, même si c'est peut-être pour cela qu'ils sont 30e mondiaux ou mieux. C'est sur moi-même que je dois me focaliser. Je viens de prendre 50 points, et si j'en prends 50 tous les mois, cela fera 500 à la fin de l'année et je serai à nouveau parmi les 70 meilleurs. C'est bien que Julien Hoferlin dise qu'il voit les quatre Belges revenir dans le Top 50. Il est positif. Pour ma part, je vais continuer à peaufiner mon tennis, et on verra bien où j'arrive..." conclut-il.