Olivier Rochus loupe le top 100

"C’est dommage, car ce match valait 60 points et m’aurait assuré de ma place à l’US Open", confia-t-il. "Sur le papier, je me disais que j’avais une bonne chance, mais il a joué comme un Top 100. J’avais joué mes trois premiers matches sur les courts annexes, où il suffisait de mettre la balle dans le carré de service pour avoir le point tellement cela ne rebondissait pas, et là sur le central, les conditions étaient tout autres. Il a quasiment ramené toutes mes amorties."

Olivier Rochus aura pourtant hérité de sept balles de break, soit autant que son adversaire, mais à l’arrivée, il n’aura réussi à en convertir qu’une seule. Battu, il n’était toutefois pas abattu.

Obligé de repartir de zéro ou presque après avoir été opéré de l’épaule droite fin de la saison dernière, l’ancien premier joueur belge est heureux de la progression réalisée ces dernières semaines. Le cadet des frères Rochus a repris des couleurs et est clairement sur la pente ascendante.

"Je n’ai pas mal joué, mais il a servi l’acier. Il s’était déjà qualifié à Wimbledon et le gazon lui convient bien. Pour le même prix, j’aurais pu le breaker trois fois dans le deuxième set, mais je n’y suis jamais parvenu. Il n’empêche, je suis sur la bonne voie. J’ai été en finale du tournoi Challenger de Zagreb, puis en demi-finale à Halle contre Djokovic. Je suis déçu de ne pas avoir atteint la finale ici, mais il y a beaucoup de positif à retirer. Mon objectif est de réintégrer le "Top 100" d’ici la fin de l’année."

Sa septième finale en tournoi ATP n’est peut-être que partie remise