Les autres belges vont tenter de briller aussi à New York City
Yanina Wickmayer (WTA 50) va tenter de faire honneur à sa toute fraîche accession au sein du Top 50 du classement WTA ce mardi à l’US Open lorsqu’elle affrontera la Française Virginie Razzano (WTA 18) au premier tour. La jeune Anversoise peut en tout cas ambitionner de créer la surprise après avoir emmagasiné beaucoup de confiance lors de sa tournée américaine.
Publié le 31-08-2009 à 00h00
Yanina Wickmayer (WTA 50) va tenter de faire honneur à sa toute fraîche accession au sein du Top 50 du classement WTA ce mardi à l’US Open lorsqu’elle affrontera la Française Virginie Razzano (WTA 18) au premier tour. La jeune Anversoise peut en tout cas ambitionner de créer la surprise après avoir emmagasiné beaucoup de confiance lors de sa tournée américaine.
"Cela m’a fait plaisir de me voir là", confia-t-elle à la sortie de son entraînement avec Jelena Dokic. "C’était mon objectif de l’année. J’espère gravir les échelons dix par dix. J’aime bien les chiffres pairs", sourit-elle. "Je n’ai pas hérité d’un tirage évident, mais j’ai déjà affronté 3 joueuses du Top 10 récemment et j’ai très bien joué. Je ne pouvais avoir meilleure préparation. Et puis, c’est elle qui aura la pression."
Flanquée, cela ne s’invente pas, d’un tout nouvel attaché de presse, le Malinois Rudi Kuyl, qui pourrait également devenir son agent, la jeune Anversoise a fait part de sa déception au sujet de la manière dont elle a été traitée par les médias depuis le retour de Clijsters. C’est la raison pour laquelle elle avait refusé de s’exprimer ce week-end.
"Tous les journalistes étaient présents à Cincinnati et à Toronto, mais il n’y avait plus personne à New Haven. Et lorsque j’ai failli battre Kuznetsova, il n’y a pas eu une ligne dans le journal. À la place il y avait des articles sur Kim parce qu’elle venait de dire qu’elle était proche de son meilleur niveau. En outre, lors des interviews, huit des dix questions qui me furent posées se rapportaient au retour de Kim. C’est dommage. Mais bon, cela ne m’empêchera pas de continuer à faire mon truc."
Steve Darcis (ATP 97) va tenter de sauver une année misérable par un coup d’éclat à l’US Open, où il affrontera l’Espagnol Nicolas Almagro (ATP 33) au premier tour. Le Sprimontois, 25 ans, a assez avec ses deux mains pour compter les matches qu’il a gagné cette saison, mais ne désespère pas que la chance finisse par tourner à l’endroit même où il a disputé sa première levée du Grand Chelem, en 2007.
"Je joue l’acier", nous confia-t-il ainsi avec ironie dans les catacombes du stade Arthur Ashe. "Je viens de gagner mon premier set d’entraînement contre l’Israélien Sela. Sérieusement, mon année est mauvaise. Entre les blessures, j’ai peut-être fait deux ou trois matches convenables. En plus, c’est la sixième fois en neuf tournois du Grand Chelem que je tire une tête de série au premier tour. Mais bon, il me reste trois mois pour essayer d’y faire quelque chose. Il faut que je morde sur ma chique "
Le Liégeois porte d’ailleurs une attelle au poignet droit, séquelle d’une chute au tournoi sur terre battue de Hambourg, le mois dernier. C’est dire s’il n’est pas dans les meilleures dispositions pour tenter de créer la surprise contre le à Flushing Meadows, où il avait gagné l’an dernier son premier match en Grand Chelem avant d’être contraint à l’abandon contre James Blake en raison de douleurs au dos.
"Je n’aime pas les Etats-Unis, car les gens ne sont pas très accueillants et la nourriture pas géniale, mais New York est un chouette endroit. Et l’US Open est un magnifique tournoi. Je me suis bien entraîné la semaine dernière à New Haven. J’ai beaucoup joué dans la chaleur. Maintenant, ce ne sera pas facile. C’est un joueur qui a une super frappe de balle. Il lui arrive parfois de péter les plombs, mais cela m’étonnerait que cela arrive ici., j’ai moi aussi envie de montrer que je sais jouer au tennis."