Yanina Wickmayer s’ouvre la voie vers les huitièmes

" Je suis contente de l’avoir fait ici en Amérique que je considère un peu comme ma deuxième patrie" , s’exclama-t-elle, le sourire aux lèvres. "J’étais déjà passée tout près de battre deux joueuses du Top 10 tout récemment. Cela fera dès lors du bien au moral. J’ai été très agressive et surtout très solide dans les moments importants. Cela donne envie de rêver du Top 20 et même plus." Grâce à cette belle victoire contre une tête de série, Yanina Wickmayer s’est fameusement ouvert son tableau à New York. Dans la forme qu’elle affiche, l’actuelle première joueuse belge peut carrément rêver d’aller défier en huitièmes de finale Dinara Safina (WTA 1), qui a souffert mille maux pour écarter la jeune Australienne Olivia Rogowska (WTA 167), mardi dans le stade Arthur Ashe. "J’avoue qu’en voyant le tirage au sort, j’avais regardé jusqu’à Safina", sourit l’Anversoise, qui rencontrera la Chinoise Shuai Peng (WTA 44) contre qui elle avait remporté son premier match sur le circuit WTA, à Anvers en 2008. "J’ai beaucoup d’affinités avec la Chine, puisque mon sponsor est aussi chinois. C’est jouable, c’est clair. En plus, nous sommes les trois Belges au deuxième tour. C’est chouette. Les femmes au pouvoir", conclut-elle en souriant.

Parmi les favorites, Venus Williams a aussi rencontré quelques difficultés pour se qualifier, perdant notamment le premier set au tie-break. Sa soeur, en revanche, s’est montrée expéditive, tout comme Kuznetzova.

Chez les garçons, aucune difficulté pour Roger Federer, plus que jamais en course pour une sixième couronne consécutive à Flushing Meadows.

Dick Norman papa US Open. Dick Norman abordera la quinzaine new yorkaise animé d’une joie rare : une petite Manon vient d’agrandir sa famille. Alors qu’elle n’a toujours pas pleuré depuis sa naissance, mercredi, il s’est envolé pour l’US Open où lui et Wesley Moodie affrontent cet après-midi la paire franco-française Benneteau-Chardy.