Wickmayer au troisième tour !
C'était le premier comblé du résultat. Et c'est parfaitement normal. Très malheureux d'avoir vu sa fille se torturer l'esprit en début de saison, Marc Wickmayer, le papa de Yanina, a retrouvé le sourire ces derniers temps. "Elle a joué juste aux moments importants , confia-t-il pour expliquer sa progression dans le tournoi. Photos: Match entre Shuai Peng et Yanina Wickmayer Notre site spécial US Open
- Publié le 04-09-2009 à 00h00
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C'était le premier comblé du résultat. Et c'est parfaitement normal. Très malheureux d'avoir vu sa fille se torturer l'esprit en début de saison, Marc Wickmayer, le papa de Yanina, a retrouvé le sourire ces derniers temps. "Elle a joué juste aux moments importants , confia-t-il pour expliquer sa progression dans le tournoi. Sous pression, Yanina est très forte. Elle l'a déjà prouvé à plusieurs reprises. Et puis, je pense qu'elle peut aussi s'appuyer sur une condition physique irréprochable. Si on lui plaçait un compteur à la cheville, elle serait sans doute celle qui aurait parcouru le plus de kilomètres."
La manière de fonctionner de la famille Wickmayer semble en tout cas porter ses fruits puisque Yanina progresse à grands pas. Papa, maman aussi, et coach s'il en reste, Marc envisage toutefois de s'adjoindre les services d'un entraîneur pour le soulager dans ses multiples tâches. "Nous allons sans doute tester quelqu'un durant les quatre tournois que Yanina disputera en Asie après l'US Open. J'ai un rôle de papa et je ne veux pas l'échanger contre celui de coach. Yanina n'était pas perdue en début d'année. Simplement, on l'avait mise dans une mauvaise direction. Nous sommes en contact avec quelqu'un", ajouta-t-il. Il pourrait s'agir de l'ancien joueur néerlandais Michiel Schapers, aperçu dans les tribunes lors de son match contre la Chinoise Shuai Peng.
Entre-temps, le regard était évidemment tourné vers ce match contre l'Italienne Sara Errani. "Yanina a quasiment regardé tout le match de Safina en attendant de monter sur le court contre Peng, nous confia encore le papa. A mon avis, elle a une idée derrière la tête. Elle a vraiment envie de la défier." Elle devra d'abord disposer de l'Italienne. "C'est un match important, confia-t-elle, mais pas spécialement plus important que mon premier tour. Je suis ravie de me retrouver pour la première fois au troisième tour ici à l'US Open, mais je ne veux pas me mettre plus de pression que nécessaire. Errani est une bonne joueuse, même si j'avoue que je préfère la rencontrer elle que Schnyder qui est gauchère et a beaucoup plus d'expérience."
Tout s'accélère pour Yanina, dans le trente-sixième dessous en début de saison, et devant une opportunité en or d'atteindre pour la première fois la deuxième semaine d'une levée d'un Grand Chelem aujourd'hui. Elle s'est métamorphosée depuis qu'elle assura à elle seule en avril le maintien de la Belgique dans le Groupe Mondial II de la Fed Cup. Et elle pourrait bientôt accéder au top 40 mondial. Son travail paye en tout cas, et elle ne peut que s'en réjouir. "Cette semaine est l'une des plus belles de ma vie", clame-t-elle.
© La Libre Belgique 2009