Pas même dans ses rêves les plus fous

"J’ai encore du mal à cerner ce qui est arrivé. Je ne réalise pas encore très bien que j’ai gagné." A l’issue de cette finale historique, Kim Clijsters planait toujours. Ce dont elle n’avait sans doute osé rêver, s’était pourtant mué en éventualité dès les huitièmes de finale.

"Après avoir battu Venus (NdlR : en huitième de finale) , j ’avais compris que je pouvais m’accommoder de la puissance de frappe des sœurs Williams, ce qui était une très bonne chose. Et après le match contre Serena (NdlR : en demi-finale) , j’ai eu un bon feeling parce que j’avais très bien joué. Maintenant, Wozniacki était une joueuse différente. Ses frappes sont lourdes et sans déchets. Il fallait que je sois patiente. Ce n’est qu’à la balle de match que je me suis dit que je pouvais le faire.

Si je peux être une source d’inspiration pour d’autres mamans, tant mieux. Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais imaginé que ceci puisse se produire." Pourtant son coach (voir page suivante) affirme que l’objectif de Kim était de soulever le trophée.

"A moi, en tout cas, il ne l’a jamais confié. Il m’a parfois titillé, mais je le répète, ce n’était pas du tout prévu. La différence avec 2005 ? Je peux dire qu’aujourd’hui je me connais un peu mieux et je suis capable de m’adapter sur un court et de maîtriser mes émotions, élément important dans les grands matches." S.F.

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