Les Tchèques les matent

Seul joueur à avoir réalisé l’un ou l’autre résultat probant ces dernières semaines, Xavier Malisse incarnait une grande partie des espoirs de la Belgique de forger l’exploit contre les finalistes de l’an dernier. Malgré un break d’avance dans la deuxième mache, et deux autres dans le troisième set, le Courtraisien se sera incliné 6-2, 6-4 et 7-6 (7/3), ne parvenant à rééditer sa belle victoire conquise contre Radek Stepanek le mois dernier au tournoi de San Jose. "Il ne faut pas oublier qu’il est 15e mondial. Il est capable de sérieusement bien jouer au tennis. Je n’étais pas dans le coup dans le premier set, mais ensuite je me suis bien repris. Lorsque l’on bénéficie de trois breaks d’avance au total, on doit au moins gagner un set. J’ai fait un peu plus d’erreurs en coup droit que d’habitude, j’ai également servi une ou deux doubles fautes aux mauvais moments. Contre un joueur de ce calibre, cela ne pardonne pas. C’est dommage, car j’ai le sentiment qu’il y avait moyen."

On voit mal désormais comment cette équipe belge va réussir à s’extirper de ce mauvais pas et éviter une rencontre de barrage pour le maintien au mois de septembre. "J’ai l’impression de revoir le scénario d’Ostrava" (NdlR : 3-0 en 2008), confia pour sa part le capitaine Réginald Willems, qui alignera sans doute Olivier Rochus et Steve Darcis en double. "La grosse différence à mes yeux, c’est que dans les matches qui comptent, comme en Grand Chelem ou en Coupe Davis, les Tchèques ne lâchent rien. Mais bon, la rencontre n’est pas finie. Il faut tout faire pour que dimanche l’on joue pour autre chose que du beurre "

Il aura donné tout ce qu’il avait, sauvant cinq balles de match, mais cela n’a pas suffi. Olivier Rochus n’a pas réussi à créer la surprise contre Tomas Berdych dans le premier simple, s’inclinant 6-3, 6-0 et 6-4 en 2h21. "Il m’est déjà arrivé de le rencontrer lorsqu’il était dans un moins bon jour , confia le petit Auvelaisien. Durant les deux premiers sets, il a pratiquement fait un sans faute. A l’arrivée, pourtant, j’ai le sentiment que je n’étais pas si loin. Sur la fin, il commençait à rater. Mais bon, il n’est pas 20e mondial par hasard." Le problème, c’est que le n°1 belge n’a pas très bien servi et, surtout, il n’a concrétisé qu’une des huit balles de break qu’il s’est octroyées. "Si j’avais mieux négocié mes occasions, le match eût pu être différent. Mais bon, avec des si "